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 White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]

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MessageSujet: White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]   White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot] EmptyDim 11 Nov - 20:44



White dream... my red sweety...
ft. D. Aimée Jenkins

Je cours, je cours à en perdre haleine… J’ai l’impression que le haut est en bas et que le bas est en haut… Que la gauche peut-être la droite et la droite, la gauche… Je regarde mes mains et ce que je vois me fait hoqueter de surprise. Ce ne sont pas des mains, ce sont des pattes, des pattes recouvertes de fourrures blanches. J’ai la conviction que je ne dois pas m’arrêter pour vérifier le reste de mon corps. Pour tout dire, je m’y sens bien. Comme un réflexe, j’attrape une montre à gousset dans la poche de mon gilet et je redémarre de plus belle. Mais depuis quand est-ce que je porte des gilets ? Depuis quand je regarde l’heure pour ne pas arriver en retard ? D’ailleurs… Depuis quand suis-je un lapin blanc ? Parce que je le sais, je le sens, je suis un lapin blanc. Mon cœur bat plus vite, je redouble de vitesse et d’effort, je ne dois pas la décevoir, sous aucun prétexte alors je cours encore et toujours, je cours…

« Je suis en retard ! Par mes moustaches ! Je suis vraiment en retard ! »

C’est ce que je venais de hurler dans ma chambre d’hôpital sans le savoir, en me redressant à toute vitesse. Un bruit affreux me vrilla le cerveau et je plaquais mes mains contre mes oreilles. Quel était donc ce rêve étrange que je venais de faire ? Je n’arrivais plus à m’en souvenir. D’ailleurs, je n’en avais rien à foutre, il fallait que l’on fasse cesser ce bruit insupportable et trop fort. Je m’énervais… mollement… On m’avait filé des calmants, des somnifères sûrement et d’autres saloperies dans le genre mais rien ne valait une bonne weed, celle d’Absolem par exemple.

« Bordel, arrêtez ce bruit ! C’est un hôpital putain ! Pas un hall de gare ! » Sur ces mots, le bruit redoubla dans mon oreille, entre un sifflement et un chuintement, c’était immonde. J’avais l’impression que mon cerveau allait exploser sans que je ne puisse rien y faire. J’allais faire un scandale jusqu’à ce que je la voie, elle était là. Assise juste à côté de mon lit, elle me regardait avec une expression d’étonnement pur et simple.
Quoi ? Elle n’avait jamais vu personne gueuler ? Si… bien sûr… Moi, au minimum. Je plaquais de nouveau mes mains sur mes oreilles. Le bruit ne cessait pas mais il était moins fort quand je faisais ça. Je testais sous le regard inquiet mais toujours aussi surpris d’Aimée. Mon oreille gauche… C’était mon oreille gauche qui produisait ce son agaçant.

Pour la première fois depuis des années, je parlais tout bas, d’une voix posée. Le son de ma voix aussi me vrillait le tympan mais c’était toujours moins fort que quand j’avais hurlé. Tout me vrillait le tympan en fait.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? » J’avais du mal à me souvenir. Je savais que quelqu’un était mort, que j’avais poussé Aimée de la trajectoire de débris en tout genre mais après ça… je ne me souvenais de rien. J’avais la désagréable sensation que je m’étais évanoui. Bordel… C’était mauvais, très mauvais, j’avais intérêt à redoubler de saloperies pour qu’on oublie cet épisode. Mais là encore, j’étais peut-être pas le grand génie du coin mais j’avais l’impression qu’on ne me laisserait pas sortir d’ici sans menace et sans précaution.
Je regardais Aimée… J’attendais. C’était tout ce que je pouvais faire. Dans la foulée, je me rendis compte que j’avais mal à la mâchoire, mal au visage, mal à l’épaule gauche et mal au dos. Même ma chute improvisée de la fenêtre de ma chambre n’avait pas causé autant de douleur. Autre question, très spontanée…

« Tu vas bien ? » Je grimaçais quand mon oreille se mit à siffler de plus belle. J’allais devenir fou !
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Dernière édition par Elliot L. Richter le Dim 25 Nov - 10:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]   White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot] EmptyMar 13 Nov - 21:13

Mes yeux fixaient le plafond de ma chambre. Pas de travail pour toi, m'avait grondé Richard, l'officiel gardien du cimetière que j'aidais. J'étais rentré en pleure il faut dire. Ma robe déchirée, du sang sur les mains et les yeux rouges comme si je venais de sortir le Nil par les yeux. C'est vous dire l'état dans lequel j'étais en arrivant devant chez Richard, parce que j'avais perdu les clefs. Je dois dire que me retrouver dans ses bras étaient légèrement réconfortant. La sensation que quelqu'un s'inquiétait pour moi, qu'on me réconforterait et que je ne retrouverais pas seule. J'ai mis un temps fou à arrêter de pleurer, parce que c'était horrible. Ça ramenait en moi tellement de souvenir, tellement de sentiments, d'émotion. J'avais retrouvé là ce qui auparavant me faisait tellement peur. Perdre quelqu'un à qui je tenais. Je me sentais tellement idiote d'être de nouveau m'être attaché à quelqu'un alors que j'étais là pour vivre loin de toute attraction. Loin de toute chose en fait, mais je vivais quand même dans une ville, avec des gens autour de moi. J'étais naïve de croire que je pouvais vivre tranquillement dans un coin paumé, mais peuplé.

J’aurais dû me la jouer sauvage, partant à l’aventure dans des contré réellement déserte. Vivre dans une île sans vie et sympathisé avec un ballon. Oui, lui au moins je ne risquais pas de le perdre. Sauf si une bête sauvage voulait jouer à la balle et le mordait par inadvertance… mais à quoi je pense là ? Je décide de balancer mon cousin en l’air et de me relever. Je n’avais pas à avoir peur, à craindre quoi que ce soit. Elliot allait bien, il était à l’hôpital. Je devais… Je devais prendre une douche et y aller. Oui, c’est ça. Et je mets alors à arrachait cette robe qui me donne l’impression d’étouffer continuellement. Je l’arrache, presque sauvagement. Je fonce sous l’eau chaude pour en ressortir très vite. J’attrape un jean, un haut et une écharpe et je sors. Je prends mon vélo et je sors du cimetière comme si c’était une urgence capitale. J’entends Richard qui gueule parce que je n’ai pas fermé le portail avant de partir. Je gèle, parce que je fonce comme une malade et à cette heure de la nuit il est loin de faire chaud.

Je crois qu'on a cherché à me foutre à la porte à l'hôpital. Parce que je n'étais pas une Richter et je crois que le père d'Elliot n'avait guère envie de me voir dans les parages. Je m'en fiche, J'esquive et je tourne de manière à trouver la chambre d'Elliot sans à parler avec un médecin ou une idiote d'infirmière. D'ailleurs je passe devant sa chambre et je m'arrêtait une seconde. Il est là, couché. Paisible, il a l'air si calme. C'est tellement inhabituel, mais il est si beau aussi. Je rentre alors, fermant les rideaux pour qu'on ne me vois pas et je m'installe. Je m'assoie et j'attends. Je m'endors pendant une seconde ou peut-être une heure, mais à un moment j'entends soudain un hurlement. Mon regard se pose sur Elliot qui venait d'hurler. J'étais surprise et légèrement choqué par ce réveil brutal. Je suis inquiète aussi. Je ne comprends pas, l'endroit et calme pourtant. Je me surprends à regarder ailleurs pour voir si j'ai manqué quelque chose, mais non. Les mains sur les oreilles, Elliot n'a pas l'air bien.

Et sa voix, si différente.

« - Tu, tu étais blésé et... Je n'ai pas vraiment parlé avec le médecin pour savoir ce que tu as vraiment... » J'avais du mal à trouver mes mots, c'est vous dire à quel point ce qui lui arrivait me tourmenté et me fascinait. Je voulais que son état s'arrange, mais là j'avais l'impression d'être... inutile. Il me demande alors si je vais bien. Je le vois grimacer quelque chose ne vas pas. « - Je vais bien, mais toi, Qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux que j'appelle un médecin ? » J'avais l'impression qu'il avait un problème avec ses oreilles, sinon ils ne garderaient pas ses mains ainsi. Et puis sa voix ? Sans doute tout lui paraissait plus fort, plus dur. J'avais presque peur de parler de peur de lui faire mal. J'étais complètement effrayée à l'idée que ça soit grave.


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MessageSujet: Re: White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]   White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot] EmptyVen 23 Nov - 12:08



White dream... my red sweety...
ft. D. Aimée Jenkins

Je posais une main sur son bras, pas celle qui se trouvait sur mon oreille défaillante. Elle avait l'air inquiète. Moi, j'étais furieux. Pas contre elle bien sûr, contre... je ne sais pas, tout le monde. J'en voulais à la terre entière. C'était une véritable horreur. Tout ça me faisait mal au crâne, en fait, tout était douloureux. N'importe quel son.
Je fermais les yeux un petit moment. Oh non, pas de médecin. Encore plus de bruit en perspective. Je secouais la tête. Bordel. J'espérais que Chandler allait crever lentement et dans des douleurs atroces.

« Pas de médecin Aimée... Pas de médecin. Y a trop de bruit. Ferme la porte et les rideaux. »

Je n'avais pas mal aux yeux mais je voulais la paix. Une paix totale. En fait, si je pouvais, je me ferais enfermé dans une pièce insonorisée. Minute... ça existait ça ! Oui mais non. C'était la plus mauvaise idée que j'avais jamais eu. Je refusais de m'enfermer dans une chambre capitonnée même si je devais subir ce boucan atroce.
Je me relevais malgré la douleur. Je n'avais qu'une envie, sortir d'ici.

Merde... mes vieux. À coup sûr, ma tête allait explosé si je rentrais chez moi.

« J'peux pas rentrer... » Je réfléchis. « T'es sûr que ça va ? » Elle avait l'air tellement mal. Elle qui me fermait toujours la gueule me regardait avec un air inquiet. « J'vais pas crever bordel. Arrête de me regarder comme si j'étais mourant. »

Je plaquais ma main contre mon oreille, encore. Il fallait que ça s'arrête. Les médocs ne marchaient visiblement pas, j'avais l'impression d'être passé sous un bus. Pas que je sache ce qu'on éprouve... Kat'... Mauvais exemple. Il fallait que j'aille la voir, elle était encore ici de toute façon. Elle ne risquait pas de faire un marathon dans le coma.

« Fais-moi sortir d'ici. Faut que je sorte d'ici. » L'ordre était forcément moins impressionnant vu que je parlais à voix basse pour éviter de me tuer l'oreille. Les tympans. C'était franchement la merde. J'me demande si je ne préférerais pas me passer de l'ouïe de cette oreille.

Je m'assis et me levais. J'avais la tête dans le coton pour ne pas dire dans le cul. Ça tanguait légèrement. J'avais lu un truc comme ça à l'école un jour je crois. Oreille interne ou j'sais pas quoi. Mais là, tout ce que je voulais, c'est sortir. Je voulais m'habiller. Mieux, il fallait que je trouve un endroit calme. Je n'avais pas le choix. Mes vieux ne cessaient jamais de brailler, de gueuler et mon père ne se priverait pas pour faire pire que mieux. D'ailleurs, il ne se priverait sûrement pas de me faire payer mon attitude au bal. C'est à lui qui aurait du arriver des bricoles ce soir-là.

« Dis-moi que mes vieux se sont tirés depuis des plombes et qu'ils ne jouent pas les parents inquiets. »

Une putain de mascarade. L'un comme l'autre ne valaient même pas la peine mais ils avaient du pognon et je devais continuer à jouer le jeu. De toute façon, j'aimais le fric, c'était pas un secret. C'était moi, encré dans mon sang, je resterais un parfait connard. J'avais été élevé comme ça.

« On s'en va. » Je me levais définitivement pour aller chercher mes fringues. Le bruit... c'était fou le bruit qu'on pouvait entendre. J'enfilais mes fringues avec le regard d'Aimée braquée sur moi. « Quoi ? » Je haussais le ton et me tuait l'oreille au passage. Je me crispais de frustration. Tout ce qui faisait de moi celui que j'étais devait être contenu si je ne voulais pas me faire mal à moi-même. Ironique.
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Dernière édition par Elliot L. Richter le Dim 25 Nov - 10:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]   White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot] EmptySam 24 Nov - 12:24

Sentir sa main sur mon bras, je n'aurais su dire si c'était rassurant ou encore plus inquiétant. N'empêche ce contact me faisait du bien. Comme si j'en avais eu besoin en quelque sorte parce que je m'inquiétais de plus en plus. Qu'est-ce qui lui arrivait ? J'avais l'impression que le monde autour de lui s'effondrai à chaque seconde et que ma présence n'arrangeait rien. J'avais vraiment l'impression que je devais faire quelque chose, appelait un médecin ou j'en sais rien moi, faire quelque chose quoi ! Il ferma les yeux un moment, j'dois dire que mon expression devait ressembler celui d'une fillette qui allait chialer toutes les 5 secondes. Il secoua la tête, visiblement mon idée d'aller appeler un médecin n'avait pas l'air de lui plaire, pire encore je crois qu'il avait vraiment pris un coup. Attendez, très mauvaise blague, il avait pris un coup au bal ! Un très mauvais coup et maintenant je crois que ses oreilles amplifiaient les bruits aux alentours. Je me demande comment devait résonner ma voix dans sa tête. Et qui disait que quand j'ouvrais la bouche, ça lui faisait pas mal ? Je fais signe de la tête que je vais m'exécuter. Je me lève et je ferme les rideaux - doucement, puis la porte. Je retire l'écharpe qui m'enroulait rendant compte que j'avais chaud.


Je crois qu'il en envie d'être au calme, bien que ça soit plus ou moins le cas. C'est juste qu'il doit entendre des choses qui ne m'irritent pas contrairement à lui, ce qui doit être horrible. Il lui faudrait quelque chose pour le protéger des sons extérieurs, non ? Un casque anti-bruit ou je ne sais pas... Des idées idiotes ? J'ai toujours été la reine des idées idiotes. Je le vois qu'il se relève légèrement alors que je remontais les manches de mon gilet. Il commence à me dire qu'il ne pouvait pas rentrer. Je lève les yeux au ciel, mais à quoi il pense ?

« - Je vais bien Elliot. » Ouais, enfin une phrase dite calmement et sans accroche. Fiou ! Il faut croire que je commençais à reprendre le dessus sur ma peur. « - Je suis inquiète pour toi, c'est tout. » et j'aurais peut-être du garder ça pour ma tête, mais c'est sorti tout seul. Pas ma faute, j'ai des sentiments pour ce crétin et en plus de ça, j'suis à deux doigts de paniquer. Bah voyons, il ne va pas crever. Merci. Bon j'avoue il avait raison, j'avais flippé comme une gamine en l'imaginant mort, mais ce n'est pas ma faute ! Faut dire que la mort et moi, on n'est pas ami. Il plaqua de nouveau sa main contre son oreille, j'ai déjà dit que c'était flippant ? Je crois que les médecins de la ville sont des crétins. Des abrutis qui ne savaient pas faire leurs boulots ! Bon sang, j'entendais rien moi. C'était même plutôt silencieux, parce que nous sommes dans un hôpital.

« - Quoi ? Mais... » Je regarde à droite et à gauche, sortir d'ici ? Dans son état ? Je me rapproche de lui alors qu'il se levait, puis s'asseyait de nouveau. Je crois qu'il allait vraiment mal et ça me faisait mal de le voir dans cet état. Je ne comprenais pas pourquoi il voulait partir, j'pense que si les médecins le garde ici, c'est qu'il y a une raison et en plus en robe d'hôpital et le cul à l'air, il n'allait pas aller bien loin. Elliot me demande alors si ses parents sont toujours là. Ah ses parents. Je m'assois à ses côtés, posant ma main sur la sienne. « - Ils jouent les parents inquiets et oblige les pauvres rouquines comme moi ne passait par l'escalier de secours pour venir te voir. » Je devais avouer que le père d'Elliot m'effrayait un peu. Il y avait quelques choses chez lui d'assez... imposant et vu ce qu'Elliot m'avait révélé, j'avais aussi envie de lui fracasser la gueule contre l'un des murs de l'hôpital.

« - Tu n'es pas sérieux et tu veux aller où ? » je n'allais pas lui sauter dessus parce que je savais qu'il n'écoutait parfois que lui. Alors qu'il commence à s'habiller, je n'allais pas être l'idiote qui allait l'en empêcher. Mais partir... partir pourquoi ? Et où ? « - Et avec ton oreille qui déconne, comment tu vas faire une fois dehors. Ça va être horrible. Les voitures, les gens qui marchent. Tu ne peux pas partir d'ici sans qu'un doc' t'arrange ça ! » je mets la main devant la bouche, me rendant compte que j'avais légèrement criait à la fin. « - pardon. »
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MessageSujet: Re: White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]   White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot] EmptyDim 25 Nov - 11:11



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ft. D. Aimée Jenkins

Elle allait bien... J'avais du mal à y croire vu la tête qu'elle tirait. Ceci dit, elle avait l'air de le penser. Elle n'était pas du genre à ne pas me dire ce qu'elle pensait. Avec elle au moins, j'étais sûr de ne pas entendre un tas de conneries comme celle que je racontais aux autres. « - Je suis inquiète pour toi, c'est tout. » Inquiète pour moi ? Mais bordel, pourquoi avait-il fallu que je tombe sur la seule fille capable de me supporter ? Elle allait souffrir, le savait-elle ? Je n'étais pas fait pour elle. Pourtant, le pire, c'est que je sentais que je voulais me battre pour elle. Ridicule. Sentiments à la con.

Quoi qu'il en soit, je voulais sortir d'ici. Rester ici me rendait dingue alors que ma propre cousine était encore là, dans le coma. Je ne supportais pas cet endroit. « - Quoi ? Mais... » Quoi ? Quoi... Sérieusement, Aimée ne pouvaitp as penser que j'allais rester sagement couché ici à me faire vriller le cerveau par une bande de connards et de connasses en blouse blanche. À ce que je sache, je ne risquais plus de m'écrouler. Fais chier ça. Tout le monde allait se souvenir du fils Richter qui s'est évanoui. Putain d'image que j'avais laissé là.

« - Ils jouent les parents inquiets et oblige les pauvres rouquines comme moi ne passait par l'escalier de secours pour venir te voir. » Enfoirés... Je grognais. « Parents inquiets... mon cul. Dès qu'il en aura l'occasion, mon vieux me fera payer mon attitude au bal. Alors sa bienveillance, il peut se la foutre au cul. » Je grognais encore au son de ma voix. Situation de merde, très agaçante.
Oui, je voulais sortir de là, je voulais échapper à mes vieux, je voulais échapper à l'hosto, je voulais vraiment partir. Sauf qu'Aimée ne semblait pas de cet avis. « - Tu n'es pas sérieux et tu veux aller où ? » Je soupirais et la regardais dans les yeux. « J'peux pas rester là. Ok ? J'veux pas voir mes vieux, j'peux pas rentrer chez moi alors qu'il passe leur temps à gueuler... » « - Et avec ton oreille qui déconne, comment tu vas faire une fois dehors. Ça va être horrible. Les voitures, les gens qui marchent. Tu ne peux pas partir d'ici sans qu'un doc' t'arrange ça ! » Non seulement elle m'avait interrompu mais en plus, elle venait de me vriller les oreilles à son tour pour finalement s'excuser. Elle n'avait pas tort mais je ne l'admettrais pas. « - Pardon. » Je lui fis signe que c'était rien. J'pouvais pas lui en vouloir malgré toute mon application, j'me faisas mal à moi-même quand j'étais moi-même.

« N'empêche que rester ici, c'est pas possible. » Absolem... Mais oui ! Il refuserait pas de m'accueillir chez lui. Crétin ! J'aurais dû penser à lui tout de suite. « J'irais chez Absolem. » Je parlais toujours tout bas pour éviter de me vriller les oreilles mais mon père choisit cet instant pour entrer. « On rentre. » Rien que le bruit de la porte m'avait déjà fait mal au crâne alors lui... « Je vois que tu es prêt en plus. Mademoiselle, dehors. » Je vis rouge, littéralement. Je gueulais pour la première fois depuis des plombes sur mon père. « Dégage ! Ne lui parle même pas, je ne rentre pas, casse-toi ! » Je mis ma main sur mon oreille automatique. Dans l'immédiat, je n'entendais plus rien à part le bruit strident qui retentissait dans mon oreille, l'autre était incapable de prendre le dessus sur tout ce boucan.
Pour une fois, un médecin arriva pile au bon moment, pour faire sortir mes parents et leur interdire de rentrer. Il n'osa pas faire sortir Aimée étant donné que pour l'instant, j'étais plus ou moins accrochée à son bras. Je devais même sans doute lui faire un peu mal.

Le bruit s'estompa après quelques minutes. Si je détestais sembler faible, c'était raté, j'avais franchement les larmes aux yeux et je les retenais difficilement. Le médecin revint finalement et parla tout aussi bas que je l'avais fait. « On va vous déménager de chambre. Mademoiselle, vous pouvez rester mais faites attention à la portée de votre voix. Si j'étais vous monsieur Richter, je m'assurerais de rentrer dans un environnement calme. » Il regarda vers la porte avec un regard entendu. Enfin un qui avait compris. Après vingt ans, c'était pas trop tôt. Bande d'imbécile. Sans plus attendre, il me colla un casque antibruit, affreusement laid, sur les oreilles et nous guida plus loin. J'avais l'air d'un con mais ça faisait un bien fou un tel calme si soudain. J'entendais en étouffé mais c'était pas si mal au fond. Reposant.
Il nous laissa finalement dans une chambre dont les murs étaient recouverts de je ne savais trop quoi. En tout cas, une fois la porte fermée et le casque retiré, on entendait rien des couloirs. Je me décrispais. J'attendais qu'Aimée revienne, allez savoir pourquoi le doc l'avait prise à part...
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MessageSujet: Re: White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]   White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot] EmptyDim 25 Nov - 22:17

Je crois qu'il ne se rendait pas compte de la place qu'il avait prise dans ma vie. Ouais, d'accord cette phrase sonne mélodrame à souhait. Histoire d'amour impossible et tout le tralala. Mais elle correspond bien à ce qui se passe, à ce que je vis. Parce que c'est vrai, Elliot il était intervenu dans ma simple petite vie de gardienne de cimetière et je m'étais attaché à sa personne. Il était donc naturel que je m'inquiète pour ses fesses ! Je sais, j'agissais sans me soucier de ce qui arriverait après, parce que je vivais au jour le jour. Demain je le quitterais peut-être parce que je trouverais que ce lien entre nous et trop fort ou alors demain il me quittera peut-être pour une blonde à plus imposante poitrine, mais je m'en fiche. Parce qu'aujourd'hui il est à moi. Parce qu'il m'aime, parce que je dois bien avouer l'aimé. Je ne sais pas ce qui adviendra de nous plus tard, ce qui risque d'arriver avec sa famille, avec les autres. Je m'en fiche. J'étais personne ici et je préférais être personne encore un moment.

Il voulait sortir, mais je dois avouer que ça me perturbait. C’était trop rapide, trop impulsif. Il ne se rendait pas compte de ce que cela impliquait vraiment et sans doute voulait-il simplement mettre un terme à ses souffrances le plus tôt possible. Un jour je me déguiserais en infirmière sexy – ouais je pense à des choses bizarres parfois, mais j’vous assure que là mon cœur est en train d’exploser. L’humour m’a toujours aidé à me calmer d’une certaine manière et je dois dire que j’avais bien besoin de me calmer un peu. Il me demanda pour ses parents et j’avouer que devoir me faufiler comme catwoman, c’était comique et énervant. Lorsque je le vois grognais, je me doute qu’il doit surement détester savoir ça. J’aurais dû lui mentir, ça aurait rendu les choses plus simples pour lui, mais je me refusais de lui sortir un mensonge. Je ne mentais jamais en même temps, j’avais trop du mal avec ça.

Mentir ne protéger personne, au contraire. Mentir n’était qu’un moyen de se couvrir soi-même, d’effacer des regrets, de cacher les choses pour mieux embellir la vie. L’entendre dire que son vieux aller lui faire payer son attitude me donna des frissons. Si j’avais été un mec, j’aurais frappé ce type. Ouais, en fait je pourrais le frapper même en étant une fille. Sauf que je ne le ferais pas, je ne suis pas violente et j’ai même beaucoup de mal avec la violence. Je le voyais avoir mal rien qu’en parlant lui-même alors quand je comprends que j’hurle légèrement, c’est plus fort que moi, je m’excuse. Je comprends qu’il n’ait pas envie de rentrer chez lui, je l’inviterais bien dans ma cabane – il s’est forcément bien lié d’amitié avec mon canapé – mais je n’ose pas lui proposé. Trop tôt dans notre relation ? Non, je pense plutôt à Richard mon « oncle. ». Aux questions qu’il me poserait, aux questions qu’Elliot me poserait. Alors je préfère me taire. C’est mieux pour lui. Je suis persuadé qu’il a des amis de toute manière.

J’hausse les épaules, je vois bien qu’il ne supporte pas rester ici. Il faut que je l’aide donc, plutôt que de rester sans bouger. Finalement il me dit qu’il ira chez Absolem. J’avais raison, il avait des amis chez qui aller. Génial. Ça arrangeait au moins ça. J’allais lui dire que je l’accompagnerais quand une voix sort alors de nulle part. Mon regard se tourne vers cet homme qui vient de débarquer. Mon dieu, c’était le père d’Elliot. Houla… Mademoiselle dehors ? Ok, j’avais peur là. « - Pardon ? » Ouais, bah quoi ? Je n’allais pas rester sans rien dire non plus ? Je regarde alors Elliot qui s’énerve. Automatiquement, il replace ses mains sur ses oreilles, le son de sa propre-voix à dû lui faire mal et moi je m’approche en espérant l’aidé. Comme si ma présence avait quelque chose de magique. Youhou Aimée, tu crois encore au conte de fée ou quoi ? J’allais dire à Elliot que ça allait, mais un médecin débarqua. Putain c’était l’heure à laquelle ils avaient tous prévus de venir ou ? Il fit sortir le père d’Elliot, dieu merci, mais pas moi. J’avais Elliot à mon bras et j’avoue qu’il me serrait très fort, mais ma douleur comparer à la sienne n’était rien. Je pouvais supporter ça.

Quelques minutes, c’était le mot. Un peu de silence, je voyais bien qu’Elliot souffrait et ça me tuait au fond. Rho, je ne supporte pas ça, mais je ne peux pas hurler « Aidez-le trou du cul ! » sinon je risque de lui faire encore plus de mal. Le genre de moment où tu es coincé en fait. Je fermais les yeux un moment alors que le médecin arriva de nouveau. Il parlait doucement pour éviter qu’Elliot s’en prenne plein la poire. Je fis signe de la tête quqe je ferais attention. Il sortit un casque qu’il posa à l’oreille d’Elliot. Je sentie qu’Elliot allait limite mieux. Il me serrait moins le bras. On suivi le médecin jusqu’à une autre chambre, mais il me fit signe de rester avec lui un moment laissant Elliot rentré seul dans la chambre. Je regarde le médecin avec des gros, faut dire que ça fait très peur ce genre d’entrevue.

« - Il faut absolument que Mr Richter reste dans des endroits calmes. Malheureusement, L’acouphène ici est intolérable et nous ne sommes pas sûrs que le traitement soit très efficace. Je vais lui prescrire certaines choses, mais cela ne fait pas d’effet il ne pourra envisager qu’une chirurgie. Et encore, il va falloir que j’en discute avec Mr Richter prochainement, mais d’ici là tacher de l’aider, emmener le dans un endroit paisible loin de ses parents. D’accord ? Et évitez de parler trop fort ! »

« - D’accord. » Je le regarde toujours avec mes grands yeux. C’est moi ou ce type avait accentué sur le mot parent comme si je devais comprendre quelques choses. En tout cas, à peine il me dit de parler à voix basse que je m’exécute. Ouais, mon « d’accord » était très léger je dois dire. Il me fait une tape à l’épaule avant de partir. J’ouvre alors la porte entrant tout doucement dans la chambre. On n’entendait vraiment rien. Le silence absolu je crois. « - ça va ? »

Ouais, je savais pas quoi dire d’autre là.
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MessageSujet: Re: White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]   White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot] EmptyJeu 29 Nov - 12:24

J’étais perdu… perdu par l’intensité de la peur qu’Aimée avait pour moi. Elle semblait tellement touchée que j’avais du mal à ne pas… à ne pas m’inquiéter pour elle également. C’était plus fort que moi. En sa présence, j’avais tout un tas de sentiments qui me revenait dans la tronche comme un foutu boomerang. Elle me rendait complètement dingue. Comme si je valais la peine qu’on se mette dans cet état. Et merde, voilà que je me mettais à être altruiste. Je savais que je n’étais pas fait pour elle, qu’elle ne devait pas être avec moi au risque de souffrir. Pourtant… le premier qui oserait tenter de me l’enlever en ferait les frais. Je n’aurais tout simplement pas accepté qu’on me l’enlève. Je crois que je devenais jaloux… Une grande première moi qui ne pensait toujours presque qu’à ma gueule.
Mais dans l’immédiat, c’était bien à ma gueule que je pensais. Le fait que mon père ait osé vouloir l’obliger à sortir m’avait rendu… hargneux. Je ne supportais même pas qu’on lui manque de respect. J’étais définitivement foutu avec elle. Je voulais la protéger des autres mais pas de moi. Ironique.

Le fait que le médecin n’avait pas fait sortir Aimée m’avait surpris mais pas autant que le fait qu’il la garde dehors pour discuter. Dans ma chambre toute neuve et insonorisée avec le casque sur les oreilles, ça allait mieux. Nettement moins de bruit, juste ce léger sifflement désagréable mais pas douloureux. J’avais envie de pleurer de soulagement. Pire qu’une gonzesse… Mais le bien fou que ça faisait, vous êtes loin d’imaginer ce que j’endurais. J’espérais que mon père s’en tiendrait là même si je n’y croyais pas trop.
Je ne savais pas ce que le doc racontait à Aimée dehors mais j’aimais pas ça. Enfin, de la savoir dehors et pas ici, avec moi. Bordel et maintenant je devenais possessif. Sérieux, fallait que je me soigne. J’avais pensé qu’à ma gueule jusqu’ici. Qu’est-ce qui me prenait ?

« - Ça va ? » Je hochais la tête. « Ouais… ça va mieux… moins de boucan, pas de vieux, que toi et moi. » Des gifles… J’en méritais des tonnes. La porte se rouvrit, le médecin me tendit une note avant de sortir. Le mec semblait satisfait comme jamais. C’était quoi ce bout de papier ? Je regardais Aimée puis la note que je dépliais.
Mes connards de vieux avaient été se plaindre au Maire de l’attitude des médecins à leur égard mais elle m’assurait qu’elle s’assurerait qu’ils se tiendraient loin de l’hôpital le temps que je sorte et que j’aille chez Absolem qu’elle avait déjà prévenu à ma place et qu’elle ferait le nécessaire. J’étais… sur le cul. Sérieux ? Le Maire avait demandé qu’on me dise ça ? Puis je vis la signature. Non… elle avait faxé ce bout de papier et l’avait signé. J’étais bluffé. Le Maire me soutenait. « Comme quoi cette peau de vache n’est pas si chiante… » Je tendis le papier à Aimée. J’allais de surprise en surprise et si j’étais méfiant comme mec… là, j’voyais pas de quoi me méfier. Elle tenait mes parents éloignés de moi, m’aidait à me tirer de chez moi et m’installait limite elle-même chez mon cousin ? Non, là, même avec la meilleure volonté du monde, j’y voyais quelque chose de bien.
Une fois qu’Aimée m’eut rendu la note, je ne la laissais pas parler. À quoi bon ? Non, je l’embrassais. Parce que j’en avais eu envie, parce que j’avais eu peur pour elle ce soir-là, parce qu’elle s’inquiétait pour moi et parce que je pouvais justifier mon attitude grâce à l’accident. J’étais bizarre, pas grave, j’avais pris un coup sur la tête. Ce serait mon excuse. Mais là, j’avais vraiment très envie de profiter de notre solitude pour l’embrasser. Elle allait définitivement croire que j’étais tombé sur la tête. Quand elle tenta de formuler la question, je grognais à moitié pour reprendre ses lèvres jusqu’à ce qu’elle arrive à m’échapper. J’allais y avoir droit… à mes questions. Je levais les yeux au ciel.
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MessageSujet: Re: White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]   White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot] EmptyVen 7 Déc - 12:21

Oui, visiblement ça allait beaucoup mieux ici que dans la chambre où il était plus tôt. Tant mieux ! ça faisait un poids en moins sur mes petites épaules. Oui, j'ai paniqué comme une gamine, j'avais peur comme une gamine et je m'étais attachée à lui comme la pauvre gamine que je suis. Il ne faut pas s'étonner qu'après je sois si impliqué. Que je m'inquiète autant, que je risque de pleurer si on me dit qu'il va mourir ou si je vois que ça ne va pas. Bref j'étais dans une très mauvaise situation il faut dire. Il m'avait attrapé dans son filet et j'avais l'impression que j'allais adorer me torturé avec lui. Cela voulait dire quelque chose de censé ou je déraille complètement ? Il est possible que je déraille totalement. Au moins maintenant il n'y avait que lui et moi, loin de possible informations troublante et loin de prise de tête. Bref, il se sentait mieux et moi aussi ! Ouais, je pouvais arrêter de stresser inutilement et arrêter d'avoir l'impression que d'une minute à l'autre j'allais m'effondrer. La porte s'ouvre et je regarde alors le médecin qui tend un mot à Elliot.

« - De quoi ? » J'ai un sourire amusé sur le visage, je ne vois pas du tout ce que ça peut être, mais il me tend le papier que je prends et je lis. J'ai alors un frisson, sans savoir pourquoi. Je me rends compte que le maire n'est pas quelqu'un de mauvais, mais ça fait bizarre quand même. « Ah ouais... » Je n'avais pas encore eu l'occasion de la rencontrer et de lui parler, mais de ce que j'avais vu au bal, y'avait pas mal de gens qui ne l'appréciait pas beaucoup. Comme le type avec le revolver. Il voulait quand même sa mort ce con. Je lui rends la note. Je trouve ça sympa qu'elle l'aide, peut-être que le médecin lui a parlé de sa « situation », de ce que le père d'Elliot lui fait subir ? Je n'en sais rien et franchement je n'ai pas envie de me prendre la tête. Il reprend la note qu'il range et puis bam ! Il m'embrasse. Des baisers auquels je réponds immédiatement. Ok, génial. J'avoue que j'adore ses baisers. Que j'adore ce contact, que j'adore tout chez lui, mais peut-être que ce n'était pas vraiment le moment pour qu'on savoure ça, pour qu'on profite de cette solitude pour ça.

« - Mais tu ne trouves pas ça un peu bizarre ? Le maire te vient en aide comme ça, d'un coup. » Je m'écarte pour éviter de retomber dans le piège du baiser. « - Tu la connais comment ? » Ouais, en fait j'ai envie de me prendre la tête parce que j'ai une mauvaise intuition concernant cette nana. Madame Regina Mills, Le maire de Taleville venait en aide à un fils fondateur de cette même ville en l'écartant de ses parents... Non c'était ouf cette histoire. Bon je ne suis pas en train d'accuser Elliot d'une liaison avec le maire, j'avais confiance en lui, mais elle. Cette femme. Qu'attendait-elle de lui en échange ?
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MessageSujet: Re: White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]   White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot] EmptyLun 10 Déc - 18:20

Franchement, je ne m’attendais pas à ce que le Maire me soutienne. Sérieusement, oui, je bossais à la Mairie mais n’empêche… On ne se parlait jamais vraiment, je bossais, casque sur les oreilles avec ma musique à fond de balle. Pas de quoi entamer une réelle discussion, d’ailleurs maintenant, je ne pourrais plus faire ça tant que je ne serais pas guéri totalement. La poisse…

La réaction d’Aimée ne me surprend pas tellement quand je lui tends le papier, j’avais presque eu la même. Mais là… J’étais trop heureux, vraiment trop heureux de ne plus avoir mes vieux sur le dos au propre comme au figuré. J’étais enfin libre bordel de merde. J’aurais peut-être liquidé tout mon fric pour ça. « Ah ouais... » Elle ne semblait ravie mais moi, je n’arrivais pas à y voir un problème. « Surprenant pas vrai ? Bordel, c’est le pied ! » J’en étais tellement soulagé que j’agissais sans réfléchir, que j’oubliais de me blinder. Je n’étais pas moi-même et de toute façon, j’avais une excuse, mon coup sur la tête. Ceci dit, elle ne semblait pas vouloir profiter de notre intimité et de notre solitude.
« - Mais tu ne trouves pas ça un peu bizarre ? Le maire te vient en aide comme ça, d'un coup. » Je ne voyais pas trop où était le problème, j’avais la paix et la tranquillité grâce à elle. « - Tu la connais comment ? » Je me calmais trente secondes en réfléchissant. « Je bossais de temps en temps dans les archives quand j’avais seize ans mais ça me faisait chier et puis j’avais du fric, ça me servait à rien. Après, mes vieux m’y ont obligé. J’bossais par intermittence et j’crois que ça fait un an que j’y bosse presque tous les jours après les cours. » Maintenant, j’avais jamais cherché à connaître Regina. Je m’en foutais comme de mon premier dollar.

Je regardais Aimée droit dans les yeux. « Qu’est-ce qui se passe ? On dirait que ça te plait pas ou j’sais pas. Mais c’est mon pass pour la liberté, la tranquillité. J’aurais plus mes vieux sur le dos. J’me fiche limite de ce que ça cache. J’suis libre. » J’étais pas le mec qui avait découvert E=MC² mais j’étais parano de nature, je ne faisais pas confiance à grand monde. Alors oui… j’envisageais qu’il puisse y avoir une contrepartie mais je n’en avais vraiment rien à battre. Rien ne pouvait être pire que de vivre chez mes vieux et d’entendre gueuler quasi non stop dans toute la baraque ou de se prendre des coups quand le géniteur a passé une mauvaise journée. Être soutenu par le Maire, c’était avoir accès au paradis, surtout si c’était pour me tirer chez Absolem. Ce bon vieux Absolem qui était toujours dans son monde ou presque. « Je serais chez Absolem, pas chez Regina alors te stresse pas, respire. On va profiter de ma tranquillité toute neuve. Pas de parents, pas de pétasses jalouses jusqu’au bout des ongles, pas de potes, que dalle. Juste toi et moi et une porte qu’on peut fermer pour avoir la paix si tu veux. Tu veux pas en profiter au lieu de réfléchir ? C’est moi le parano, pas toi. Alors met ton cerveau en veilleuse. J’suis encore à moitié shooté, profite de moi au lieu d’attendre que je sois de nouveau moi-même. » J’aurais jamais dit une chose pareille d’ailleurs si je n’étais pas encore légèrement shooté sur les bords. Non je n’étais pas moi-même mais je crois que ça se voyait, ça me faisait déjà assez chier mais si en plus je devais philosopher… Au pire, je prétendrais que je me souvenais pas, que c’était flou et le tour serait joué. « Alors… Tu profites ou pas ? »
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MessageSujet: Re: White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]   White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot] EmptyVen 28 Déc - 12:43

J'avais beaucoup de mal à comprendre ce que le maire gagnerait à aider Elliot. Peut-être qu'au fond c'était une femme bien qui avait eu vent des soucis d'Elliot et qui se serait dit qu'elle l'aiderait. Mais j'ai du mal à imaginer une telle situation. Surtout que même si Regina m'a l'air gentil, j'ai du mal à accrocher avec elle. J'ai l'impression qu'il y a quelque chose de sournois dans son regard, de diabolique. Comme si tout ce qu'elle faisait était planifié des semaines à l'avance. Le maire avait une aura monstrueuse qui l'entourait et j'avoue qu'elle me faisait parfois peur. En parlant de peur, j'avais peur. De sa lettre, de son mot, de son aide. Et pour Elliot, j'avais peur. On n'aidait pas ainsi sans penser à quelques choses derrière, sans demander une chose en retour et j'avais peur de ce que le maire pourrait demander. Je m'inquiétais, c'était humain. Je m'étais inquiétée pour Elliot depuis que le bal avait tourné à la catastrophe. Je m'inquiétais pour Elliot depuis son réveil à l'hôpital et je continuais à m'inquiétait comme si a propre vie en dépendait. J'étais désarmé par cet étrange mélange en moi, le fait d'avoir le coeur qui battait autant par inquiétude, c'était nouveau. Enfin pas si nouveau pour moi, mais nouveau pour celle que je suis devenue. Elliot était juste heureux d'être « tranquille. ». De se dire qu'il n'aurait plus ses parents sur le dos, plus son père surtout ça devait être tellement reposant. Je devais peut-être me contenter de partager ça, de comprendre le soulagement qu'il ressentait à l'idée d'aller chez son cousin. Mais une partie de moi ne me laisser pas tranquille.

Je n'ai jamais hésitait à dire ce que je pense, même à Elliot. Surtout à Elliot. Alors, quand je lui demande comment il connait le maire, je dois dire que sa réponse me laisse perplexe. Aidé un membre de la famille fondateur, ça passe. Mais Elliot bossait chez le maire ? Je ne me rappelais pas de ça. J'haussais les épaules, comme si sa réponse me convenait. Je n'ai pas besoin d'en savoir plus, peut-être qu'à force de voir Elliot, elle avait appris à le connaitre. Il fallait que j'arrête d'être aussi paranoïaque. Elliot perçoit que je suis un peu à l'ouest. Que je pense peut-être un peu trop à ce qui se trame derrière.

« - C'est génial, je suis contente pour toi. » Je lui montrais mon plus beau sourire parce que j'étais sincère, j'étais ravie de le savoir aussi heureux et c'était rare de le voir comme ça. Il me rassurait d'une certaine manière en m'avouant qu'il ne vivrait qu'uniquement chez son cousin. J'éclate même de rire quand il me dit de profiter de lui. Il était sérieux là ? Il s'attendait à ce que je « profite » de lui au sens propre du terme. C'était sans doute le mot de la situation, parce que rire me fit le plus grand bien. Limite j'avais presque du mal à m'arrêter. Mais je reprends le contrôle de la situation en posant mes lèvres de nouveau sur les siennes, m'étant rapproché assez près de lui. Oui en gros j'étais collée à lui. Je sais qu'il est probablement à l'ouest, ailleurs. Que sa tête n'est pas saine en ce moment, mais ça n'empêche qu'il est quand même assez conscient de ce qui se passe tours de nous.

« - Je t'aime tel que tu es, Elliot. » Je souris alors, reposant un baiser sur ses lèvres. « - Mais Shooté, t'es pas mal quand même. » Je blaguais, mais il était assez drôle sous les effets des médocs. Cela avait du bon de parfois se sentir à l'ouest, loin de tout et de ne pas avoir autre chose sur la conscience. Je devrais peut-être sniffer l'une de ses pilules histoire d'être dans le même état que lui. On serait le couple des shootés. Ça peut être drôle. Je m'écarte, décidant d'aller poser le sac que j'avais du récupérer à la va vite et que je tenais depuis un moment, je retire aussi mon gilet parce que bon, j'allais rester ici avec lui et je n'allais pas partir avant un moment. Je comptais profitait comme il disait. Je comptais surtout vérifié qu'il allait vraiment bien. « - Je n'ai jamais aimé les hôpitaux et cette chambre est quand même flippante »

Ouais, je regardais la pièce avec attention parce qu'il n'y avait rien. Aucune fenêtre, aucune sortie en dehors d'une petite bouche d'aération. La chambre était vraiment insonorisée, mais pas fermée à clef. N'importe qui pouvait ouvrir, n'importe quand. Le médecin, une infirmière. En gros, j'imaginais toutes les situations les plus idiotes de monde.
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MessageSujet: Re: White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot]   White dream... my red sweety... [Aimée & Elliot] EmptyMar 1 Jan - 15:27

J'étais shooté, c'est vrai. Je n'étais pas doué avec les gens, c'est vrai aussi. Il n'empêche que je voyais quand même un peu qu'Aimée s'inquiétait pour moi. Je ne savais pas pourquoi, j'avais du mal à comprendre. Personne ne se souciait de ce qui pouvait bien me passer par la tête, sauf elle apparemment. Quoi que... savoir qu'Absolem était prêt à m'accueillir chez lui était aussi très surprenant. J'avais du mal à comprendre pourquoi lui, comme elle, était prêt à m'aider ou me soutenir. J'étais vraiment pas assez à l'ouest encore, sinon j'me poserais pas de question. En fait, je m'en posais pas vraiment dans le fond, j'avais juste envie de profiter de ma tranquillité, de notre tranquillité.
« - C'est génial, je suis contente pour toi. » Je n'étais quand même pas tout à fait convaincu. Enfin, elle était quand même franche avec moi alors je ne pensais pas qu'elle me mentait. « Tu pourras venir chez Absolem. J'suis sûre que ça l'emmerdera pas. Il est cool Absolem. » Bon, cet enfoiré avait la chance d'avoir une vie pénarde. Pas de parents sur le dos, pas d'obligations, il faisait ce qui lui plaisait, ce dont il avait envie.

« - Je t'aime tel que tu es, Elliot. » Je pense que c'était vraiment la première fois que ça sortait volontairement. Et puis le baiser... je n'allais pas dire non. Il faut dire ce qui est. Aimée était... ma copine. Merde, c'était toujours aussi bizarre. Mais le plus bizarre, c'était que j'étais attaché à elle. Un peu... ou plus que ça. « - Mais Shooté, t'es pas mal quand même. » Effectivement, j'étais pas tout frais, j'm'en serais bien remis une couche d'ailleurs. « Et là, c'est rien, tu devrais me voir quand il y a des soirées chez Absolem. Enfin... à priori, j'ai plus vraiment le droit de boire ou autre à cause des médocs. » J'aurais aimé me foutre la tête à l'envers, histoire d'oublier que j'étais amoché. Seulement, je savais qu'il ne fallait pas me retourner la tête si je voulais vite m'en remettre.
« - Je n'ai jamais aimé les hôpitaux et cette chambre est quand même flippante » Sur le coup, elle n'avait pas tort du tout. C'était pas génial mais voilà, ici, pas de bruits, pas de parasites, pas d'oreilles qui sifflent si on ne parlait pas trop fort. « Je sais mais franchement, c'est mieux, beaucoup mieux ici que là où on était tout à l'heure. Va falloir que je me bidouille un truc. Et puis en plus, j'ai voulu partir, c'est toi qui m'en a empêché au cas où tu l'aurais oublié. »

Je me retournais vers elle et je la regardais dans les yeux pour finalement l'embrasser encore. « Et si on fermait cette porte pour être vraiment tranquille, tu en penses quoi ? » Je crois qu'on n'avait pas eu la paix depuis... ben jamais. Ok, j'étais pas pareil avec elle mais j'avais besoin d'être avec elle. Je le savais, je le sentais. J'me sentais con de ressentir tout ça. J'avais toujours trouvé que c'était de la faiblesse et j'étais toujours plus ou moins dans cette optique.
« T'es sûre que tu veux vraiment être avec moi ? » Ouais, ok, question bizarre mais j'arrivais pas à comprendre. Même en cherchant bien, j'avais du mal à saisir ce qui se passait. Je n'avais aimé personne avant elle alors je comprenais encore moins pourquoi elle acceptait d'être avec un connard comme moi. « Réponds franchement. J'veux savoir, j'comprends pas. » Je voulais qu'elle comprenne pourquoi je lui demandais ça mais en même temps, je ne voulais pas. C'était étrange mais je ne savais toujours pas sur quel pied danser avec elle. Ni même si elle était capable d'encaisser le mec que j'étais quand je n'étais pas à moitié en train de planer.
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