CRÉDIT - Tchapalow & Tumblr

« Tu sais... J'adore les histoires qui finissent bien! »

"This is something that everyone knows :"

NOM & PRÉNOM(S) : Denamh, Kenneth William ♦ DATE DE NAISSANCE ET AGE : Le 18 Novembre 1981 ♦ ORIGINE(S) : Anglaise ♦ EMPLOI : Vétérinaire ♦ STATUT : Célibataire.

A L'EPOQUE TU ÉTAIS : Eric. Oui, le prince qui trouva l'amour au cœur des océans. ♦ LE CONTE : La petite sirène. ♦ TON RÔLE DANS L'HISTOIRE : Et bien je suis l'homme pour lequel la petite sirène troqua sa queue de poisson contre une jolie paire de jambes. ♦ DE QUEL COTE ES-TU ? : De quel coté je suis? Qu'entendez vous par là?! Si je fais parti des bons ou des méchants?! Et bien, si vous voulez mon avis, il n'y a que les vilains qui tâtent de mon épée, et uniquement si ils en veulent à mon bonheur. Oui, autrement dit, je suis du coté de ceux qui souhaitent le Happy Ending ♦ TON DERNIER SOUVENIR : Des souvenirs?! Je ne pense pas en avoir, si ce n'est c'est impression de profonde mélancolie quand je croise du regard l’éclat du soleil sur l'océan. J'ai l'impression qu'il me manque quelque chose, et c'est comme si l'océan souhaitait me le rappeler. C'est stupide n'est ce pas?!



J’ai grandi au travers des voiles des navires, j’ai grandi en regardant du haut de ma tour d’ivoire les éclats du soleil qui se reflétaient sur les flots mystérieux des océans. J’ai grandi en espérant un jour pouvoir vivre au plus près de ceux-ci, mais ma place en tant que prince n’était pas à m’amuser sur un bateau, on jugeait ça bien trop dangereux, alors je me contentais de marcher le long de la plage, jouant avec cet énorme chien que l’on m’avait offert en pensant me faire oublier mes rêves. Mais cela ne pouvait suffire, jamais cela n’aurait pu suffire à faire taire l’appel de l’océan… Mais en vieillissant, je me suis évertué à devenir le prince le plus charmant qui soit. Souriant. Courtois. Poli. Sympathique. Fort. Courageux. En somme le gendre idéal, le prince que toutes les filles de bonnes familles veulent pour époux… Et des princesses j’ai eu tout le loisir d’en voir passer lors de multiples dinés, on tenta de nombreuses fois de me fiancer, mais jamais. Jamais, je ne pus me persuader que l’une de ces femmes était faite pour moi.
Alors un jour, j’ai fait fi des convenances, j’ai abandonné ma place de prince pour celle de marin, ou tout du moins d’invités de marques au sein d’un bâtiment qui appartenait à ma famille. Ca ne devait être qu’une balade, quelque chose sans danger, mais les mers ne sont pas les lieux les plus sûrs…. Et le bon vieux Triton n’a pas toujours bon caractère. Ce jour-là fut un mauvais jour, tout avait basculé en quelques instants. Le ciel bleu était devenu noir, les vents s’étaient levés, les pluies abattues, et les vagues déchainées, je me rappellerais à jamais de ce jour, celui qui dans un mouvement brusque du navire je passais par-dessus bord. Etait-ce là un geste salutaire du destin ? Etait-ce tout simplement un caprice des vents ?! Je ne pus jamais le savoir, mais le navire sur lequel je me trouvais sombra lui aussi dans l’immensité des océans. Me débattant avec l’eau, me noyant dans la tempête je sombrais, en ayant pour dernière vision ce visage. Angélique. Surnaturel… Magnifique.
Quand je me réveillais, je me trouvais sur la plage, les vagues me léchaient les pieds, et le soleil me baignait de sa chaleur. J’ignorais comment je m’étais retrouvé là, mais je pouvais voir en fermant les yeux, ce magnifique visage de cette créature. Etait-ce un simple rêve ? Etais-ce une vision trompeuse de mon esprit ?! Je n’en savais rien, absolument rien, mais je restais des jours à regarder la mer. A scruter l’horizon dans l’espoir de voir cette femme sortir des eaux pour me rejoindre, d’entendre cette voix, cette mélodie qui me hantait depuis mon réveil… Puis j’abandonnais cette idée, les sirènes, les femmes des eaux, tout ça, ce n’était rien d’autres que des légendes, des histoires que l’on m’avait raconté enfant.
Pourtant, un matin, je trouvais sur la place cette jeune fille. Maladroite, magnifique, et … Muette. Mais qu’importait, elle était là. Plus belle que jamais, et j’entreprenais d’apprendre à la connaître. Elle était en tout point charmante, elle était ce que j’attendais. Oui, mais il y avait toujours cette mélodie qui me hantait, cette même mélodie que j’eus le loisir de pouvoir entendre un soir. Cette voix qui me hantait, et qui faisait tambouriner mon cœur sur les os de ma poitrine. Je ne suis pas fier de cet instant, je l’ai abandonné, je l’ai laissé de côté pour une voix, charmé par un souvenir que je pensais merveilleux, je me laissais convaincre que celle que j’avais un jour rencontré sur la plage n’était pas celle que j’aimais, mais bien cette femme aux yeux de velours et à la voix enchanteresse qui me persuadait de l’épouser. Faiblesse d’homme. Espoir d’un petit garçon… Que sais-je encore, je restais envouté, oubliant tout… Et m’enfermant dans cet amour presque forcé.
Je ne me souviens pas vraiment de ce qui s’en suivit, mais l’enchantement fut brisé, et la voix de ma belle, de ma douce Ariel lui revint en même temps qu’elle recouvrait sa condition de sirène. Elle qui m’avait vu sombrer dans une certaine folie, mais ma nourrice m’avais toujours dit que le véritable amour venait toujours à bout de tous les sortilèges, et qui rien ne pouvait l’abattre. Notre amour, sans que je le sache, sans que je puisse même le deviner avait grandi en si peu de temps et d’un rêve il était devenu une réalité à part entière. Puissante. Invincible. Merveilleux… Et pourtant nous appartenions à deux mondes différent, antagoniste. Impossible. L’Euphorie du moment passé, nous restions face à cette évidence, il s’agissait de quelque chose de perdue d’avance, il ne s’agissait plus d’avoir besoin d’un véritable amour, ni d’un coup de pouce du destin mais d’un véritable miracle. Ce miracle inattendu vint de la personne qui aurait pu être la moins encline à nous le donner : le roi Triton, seigneur des océans.
Il donna a sa fille une paire de jambe, une condition d’humaine, l’amour d’un père, l’amour d’un prince, et tout cela se concrétisa en la naissance d’un enfant. Une fantastique petite fille. Mais les mauvais jours n’étaient pas loin, le ciel se teignait de cette douloureuse couleur noire alors que nous la placions non sans une tristesse immense sous la protection des armoires sculptées par Gepetto, et qui protègeraient nos enfants jusqu’à ce qu’enfin, le jour vienne où ils nous sauveraient tous.

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CHAPTER TWO ♦ "now, we are trapped in a curse..."

Si je me souvenais de mon passé, je saurais que je n’ai jamais été anglais, que ma manie de boire du thé me vient de ma mère, que ma passion pour l’océan, quant à lui est dû à une seule et unique personne. Je me souviendrais que je suis Eric, le prince de la petite sirène. Hors je ne me rappelle rien de tout ça, et dans mes souvenirs ma vie est tout autre. Ainsi pour moi je suis né en Angleterre, à Londres plus précisément, ce n’est pas très original, mais mes parents étaient de bons citadins, et je ne pense pas que ma mère aurait aimé partir pour vivre à la campagne. Elle aimait bien trop le confort que lui apportait la ville.
Je n’ai jamais vraiment aimé cette ville, il y avait certainement trop de jeu à mon goût, et chaque jours, un peu plus, enfin je crois, me poussait à partir. Hurlant presque que ça n’était pas ma place. Et puis à Londres, il n’y avait pas l’Océan. C’est fou tout de même de vivre sur une île et de ne jamais pouvoir voir l’océan, mais pour palier à ça, j’avais trouvé la parade, ça n’était pas grand-chose, juste une petite boîte de verre avec deux trois poissons dedans ; autrement dit un aquarium.
Je crois que cette manie m’a toujours suivie… Mais je n’en pas sûr, j’ai souvent l’impression que mon passé est flou sur certain point, c’est étrange non ?! Ou alors je dois juste avoir une très mauvaise mémoire…. Hum, c’est surement ça, une mauvaise mémoire.
Je ne sais pas comment m’est venu l’idée, je ne sais pas non plus pourquoi mes parents m’ont laissé faire ça, mais très jeune j’ai pris la décision de quitter ma terre d’origine. Quitter l’Angleterre pour les terres sauvages d’Amérique. Pas de Cow-boys, pas plus d’indiens, mais un oncle et une tante, des gens assez âgés, qui n’ont pas non jamais un quelconque problème à me prendre sous leur aile durant plus d’une dizaine d’années. Je ne me souviens pas d’être revenu voir mes parents à Londres, je ne me souviens pas non plus qu’ils soient venu me voir. Tout est si flou, tout se mélange, mais il s’agit bien là de mon passé… Il est vague, surement à cause de la vieillesse de ces souvenirs, après tout, je n’avais que dix ans quand j’ai foulé pour la première fois le sol Américain.
J’y ai grandi sans pour autant laisser tomber mes habitudes de petit anglais. Un petit anglais au milieu des petits californiens, avec mon teint pâle et mes cheveux bruns je n’avais rien à voir avec les petits blonds des lieux. Mais qu’importait, je n’eus jamais aucun problème pour me faire des amis… Enfin je crois, je n’ai gardé aucun contact avec mes diverses connaissances, je passais le collège, le lycée, et même les examens d’entrées des universités sans le moindre problème. En fait, j’ai toujours tout survolé avec une très grande facilité, rien ne m’a jamais entravé nulle part, rien ne m’a jamais du mal… Et pourtant, en moi, il y avait toujours cet immense vide. Encore aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il me dévore de l’intérieur, mais pour une raison que j’ignore j’ai l’impression qu’il se remplit un peu plus chaque jour. Douloureusement.
Enfin, je suis sorti de l’université avec mon diplôme en poche, j’avais étudié la médecine… Enfin, la médecine animale, ça avait été une sorte d’évidence pour moi. En fait, je crois que je n’ai jamais eu d’autre choix que de m’intéresser aux animaux… C’était juste écrit ainsi, et moi je suivais cette histoire près-destinée comme l’aurait fait un perdu avec son fil d’Ariane. Je sais que c’est idiot de penser que le destin fait en sorte que vous vous retrouviez au bon moment ou bon endroit, c’est pire que du mysticisme, c’est carrément absurde, mais j’aime bien penser de cette façon. Pour ma part, après avoir œuvré pendant deux années dans un cabinet vétérinaires pas très loin de chez mon oncle et ma tante, je me suis décidé à sillonner l’Amérique. Je ne peux pas dire que ça m’ai beaucoup marqué, à dire vrai, je crois que le fait que je sois tombé presque immédiatement amoureux de cette petite ville à évincer tout le reste de mes souvenirs.
Oui, tout évincer, comme quand on tombe amoureux, je parle de vraiment tomber amoureux, pas d’une amourette… A partir de ce moment-là, on oublie toutes les filles qui se trouvent autour de nous, on les voit sans les voir, on ne se trouve plus attiré que par cette unique personne qui occupe notre esprit et on attend juste le moment où on pourra la revoir. Je me suis retrouvée un peu avec ce sentiment en arrivant pour la première fois dans cette ville, et finalement, je n’en suis plus jamais reparti. Aujourd’hui, je suis vétérinaire dans cette ville, et pour rien au monde je ne pourrais quitter cette ville. Oui, pour rien au monde…

"You and no one else."

TU ES OFFICIELLEMENT ACCEPTE A TALEVILLE ♦ "tu peux passer ton chemin cher ami."