Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache
Voir le deal
64.99 €

Partagez
 

  “ – I guess that you unmasked me. ” ♣ alice&pinocchio

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Chandler A. Banister
PNJ | SOMEWHERE

Chandler A. Banister

→ INSCRIT DEPUIS : 30/04/2012
→ MESSAGES : 494
→ LOGEMENT : EN FUITE ;
→ JOB(S) : ANCIEN RECEPTIONNISTE DE L'HOTEL DE VILLE.
→ HUMEUR : MORT.



MY LIVES ARE AWESOME ;
EVERYONE HAS A FRIEND :

 “ – I guess that you unmasked me. ” ♣ alice&pinocchio Empty
MessageSujet: “ – I guess that you unmasked me. ” ♣ alice&pinocchio    “ – I guess that you unmasked me. ” ♣ alice&pinocchio EmptyVen 18 Mai - 13:45

Unmasked Me
Alice & Pinocchio




♦ Le Pays des Merveilles - MONDE MAGIQUE.

Alice. Pinocchio devait trouver une certaine Alice. Elle était la clef de tout ça. Elle seule aurait la solution. Vingt-deux ans. Pinocchio avait cet âge-là. Et les temps étaient durs. Gepetto était tombé malade. Gravement malade. Une chose étrange l'avait attaqué en forêt alors qu'il cherchait du bois. Et ses blessures, apparemment guéries, avaient refait surface. Et tous les médicaments ou mixtures que proposait l'apothicaire n'avaient pas l'air de fonctionner. Gepetto était devenu, depuis toujours, un repaire pour Pinocchio dans ce monde. Son modèle, son professeur, son père. Et éteindre sa vie aujourd'hui, ce n'était pas possible. L'ancien pantin de bois ne pouvait l'accepter. Alors en nourrissant son père meurtri par la fatigue et sa maladie, ce dernier lui avait conté une histoire. Une légende récente. Il existerait un autre monde parallèle, prénommé le Pays des Merveilles. Et très peu de personnes ont réussi à y accéder ... encore plus peu avaient réussi à s'en extirper. Dans ce monde se trouverait une plante médicinale permettant de guérir n'importe quelle maladie. Et lorsque son père avait terminé son discours, Pinocchio s'était levé d'un bon d avec fureur. Dans ta tête trônait l'idée qu'il ne fallait pas perdre de temps, qu'il fallait le sauver le plus vite possible. Rassemblant outils et vestons, son père n'avait prononcé qu'un seul mot avant de s'endormir. Alice.

Le jeune homme marchait, ou payait pour qu'on l'emmène à calèche à un certain endroit. Parfois même il adressait la parole aux personnes. Connaitriez vous une certaine Alice ? Sans aucune réponse. Personne ne connait d'Alice. Et si son père avait déliré ? Si ce n'était qu'une légende. Ça ne pouvait pas être vrai ! Cette Alice devait exister. Elle se trouvait bien quelque part. Forcément. C'était même obligé. Sinon ... son père mourrait. Persister. Il fallait continuer. Traverser les villages. Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. Pinocchio redemande encore s'ils connaissent une certaine Alice. Et quelqu'un ose enfin lui répondre. Une certaine Alice Kingsley. Qui habiterait dans une grande chaumière. On lui indique la route, où se trouve cette maisonnette dans le village et Pinocchio est déjà en route. Arrivé deva,t la maison, le bonhomme hésite à frapper et décide finalement de le faire.

C'est une jeune femme qui lui ouvre la porte. Un temps orageux, pluvieux frappant le village donne à la scène une touche de détresse. “ – Bonjour. Désolé de vous déranger. Mais ... vous êtes bien Alice ? ” Hésitant à parler face à l'air intrigué de la personne , Pinocchio renchérit : “ – J'ai besoin de votre aide. Je ... je me prénomme Chandler.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




 “ – I guess that you unmasked me. ” ♣ alice&pinocchio Empty
MessageSujet: Re: “ – I guess that you unmasked me. ” ♣ alice&pinocchio    “ – I guess that you unmasked me. ” ♣ alice&pinocchio EmptyDim 24 Juin - 17:10



C’était assise devant sa table nue de toute vaisselle, seulement drapée d’une nappe miteuse, trouée par endroits et d’un blanc Sali qu’Alice était affalée, les bras croisés et sa tête enfouie dans ceux-ci. Un regard extérieur n’aurait pu voir que ses longs cheveux blonds, sortant en cascade de ce refuge tomber de part et d’autre de ses épaules et s’étendre légèrement sur la table. Peut-être que ce même œil extérieur aurait alors pu penser que la jeune fille d’à peine dix-sept ans était triste et cachait quelques larmes dans le creux de ses bras, étouffant des sanglots qu’elle ne pouvait plus contenir. Mais il n’en était rien. La jeune fille ne faisait que pousser soupir après soupir, secouer la tête et parfois se renverser sur sa chaise bois terne, balançant ses bras amorphes ou les jetant au-dessus de sa tête avant que ses points ne viennent frapper la table dans un grognement d’insatisfaction, sa tête reprenant sa place initiale dans la grotte moite de ses bras. Ses pieds, eux, répétaient, inlassables, le même mouvement : de petits coups secs sur le sol, à intervalle régulier, signe de l’évidence la plus cruelle, la plus énervante, s’il est encore besoin de la nommer : Alice s’emmerdait comme jamais.

La vérité, c’était que tous les « amis » délicieusement étranges qu’elle s’était fait depuis à peu près un an qu’elle était arrivée au Pays des Merveilles étaient soit occupé, soit inscrits aux abonnés absents aujourd’hui. Et, sans eux, Alice s’ennuyait fermement, surtout que la fille de la Reine n’était pas disponible aujourd’hui, trop surveillée par ses gardes. Alors la petite blonde se sentait enfermée dans son petit chez-soi de fugitive, embarrassée par une solitude qu’elle n’avait plus connue depuis un moment et qui, comme toujours, la mettait mal à l’aise et la portait au bord d’une tristesse sans fin.

Elle tourna la tête, sortant celle-ci du creux de ses bras empêtrés dans de très longues mitaines blanches qui montaient jusqu’à ses coudes – cadeau du Chapelier – et regarda vaguement à travers la fenêtre face à sa table à manger où elle était affalée. Elle soupira une énième fois, désemparée d’ennui, quand son œil assoupi, aveuglé de par son esprit déjà longtemps parti dans des délires éveillés, aperçu distraitement une forme humaine passer devant la fenêtre. Un humain ! Enfin ! Quoique, cela aurait aussi bien pu être un lapin, un lièvre, un arbre, une goutte de pluie, Alice s’en fichait un peu ! De l’action passait devant la porte de sa chaumière, à portée de main et c’était là tout ce qui comptait ! Ni une, ni deux, elle se redressa, faisant claquer sa chaise au sol, dans un bruit sec et se dirigea vers la porte, l’ouvrant à la volée avec une brusquerie inouïe ne convenant pas du tout à une demoiselle de ses origines, juste une seconde après que de légers coups eurent été frappés.

Devant elle, Alice découvrit alors un jeune homme, plus âgé qu'elle et qui semblait en proie à un immense désarroi. Il lui rappela vaguement elle-même, au moment où elle était arrivée au Pays des Merveilles, fuyant la mort que ses parents avaient programmée pour elle. De plus, le temps orageux qui avait suivi les pas du brun jusque chez elle ne faisait qu'ajouter à cette sensation de déjà-vu désagréable. Elle secoua la tête, avec un grand sourire en entendant le jeune homme s'adresser à elle

    CHANDLER – « Bonjour. Désolé de vous déranger. Mais ... vous êtes bien Alice ? J'ai besoin de votre aide. Je ... je me prénomme Chandler. »

    ALICE – « Eh bien bonjour Chandler. Non, désolée, je n'ai jamais entendu parler d'une "Alice". Et quel prénom étrange, d'ailleurs ! »

Le cerveau de la blonde tourbillonnait furieusement. Etait-il envoyé par ses parents pour la retrouver et mettre fin à ses jours ? Si tel était le cas, elle avait intérêt à taire son identité coûte que coûte et à bien faire attention à ne tomber dans aucune ruse. Et pour rendre ce travestissement de sa personne encore plus crédible, elle devrait embrasser comme jamais la contrée où elle vivait désormais, en s'inspirant de ses amis - et membres de sa nouvelle famille - absents, copiant tous leurs traits de folie qu'elle avait appris à peu à peu aimer, voire imiter légèrement. Mais aujourd'hui, elle devrait jouer cette carte à fond.

Elle attrapa le jeune homme par le bras et le fit entrer dans sa chaumière - ainsi elle avait l'air naïve, ouverte, folle. Le contraire de l'Alice de bonne famille que n'importe qui pourrait s'attendre à rencontrer. D'un même geste, elle ferma la porte d'un coup de pied bien placé et continua à tirer le jeune homme à sa suite, un grand sourire plaqué sur ses lèvres pâles, quelques gloussements les franchissant par moment. Avec la pointe de son pied, elle redressa la chaise qu'elle avait précédemment renversée dans sa précipitation et y assit - un peu de force - Chandler, avec la délicatesse qu'on connait aux habitants du coin. Alice, de son côté, ne se demandait pas le moins du monde si ce Chandler s'appelait bien Chandler ou non et était prête à le croire sur parole pour une bonne et simple raison : elle s'en fichait un peu de son nom. Ce n'était qu'un amas de syllabes qui définissait un soi bien plus profond que quelques misérables sons. Il aurait tout aussi bien pu s'appeler "Crénomdedieu", il aurait été le même à l'intérieur ... Par contre, elle, recherchée par le jeune homme, avait tout intérêt à s'inventer un alter ego.

    ALICE – « Je suis Maid, enchantée. En quoi puis-je vous aider donc ? »

Elle sourit encore plus largement, tentant d'imiter le Chat du Chesire. Comment faisait-il pour ne pas avoir mal aux joues ? Ce prénom inventé "Maid", lui était venu tout seul. Après tout, dans son ancienne vie, on l'avait souvent confondue avec la servante, à cause de son accoutrement un peu spécial. Ce ne serait donc pas difficile à faire passer. Elle souleva sa main et tapota son index contre ses lèvres, pincées dans une mimique de concentration intense - bien entendu feinte.

    ALICE – « Ah, mais bien sûr ! Vous voulez du thé ! Que suis-je bête ! Je vais vous en préparer sur - le - champ ! »

Et, comme ça, elle s'éloigna en sautillant, chantonnant vers la cuisine, prête à entraîner ce mystérieux visiteur dans le tea-time le plus déjanté qu'on ait jamais vu, avec une pensée joueuse pour le Lièvre de Mars, le Chapelier fou et le Chat ... puissent-ils être fiers de sa performance.

Revenir en haut Aller en bas
 

“ – I guess that you unmasked me. ” ♣ alice&pinocchio

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Alice, es-tu là ?
» ☞ What have you done, Alice ? | RPG
» Alice in wonderland ♫
» Chandler A. Banister 屮 Avant, j'étais Pinocchio, mais ça, c'était avant !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Believe In Magic :: ♦ Les sujets rps.-