CRÉDIT - CHOCOLATE.MINT

« « Les sentiments produisent le courage actif, et la philosophie le courage passif. » »

"This is something that everyone knows :"

NOM & PRÉNOM(S) : Carter Zane Parker DATE DE NAISSANCE ET AGE : 07 Juillet 1982, 30 ans ORIGINE(S) : Américaine EMPLOI ET/OU ETUDE(S) : Il a effectué des études de droit, mais a préféré s'orienter vers le métier de pompier STATUT : Présentement en couple

CHAPTER ONE "Because we all lived in a fairytale."

A L'EPOQUE TU ÉTAIS : Le prince Phillip LE CONTE : La belle au bois dormant TON RÔLE DANS L'HISTOIRE : Le prince amoureux de la princesse maudite, mais qui aura la chance de lui prouver cet amour en la réveillant par un baiser DE QUEL COTE ES-TU ? : Celui du bien. TON DERNIER SOUVENIR : Le doux parfum d'une longue chevelure blonde, le hennissement rauque d'un cheval apeuré et une épaisse brume noire.



[...]
Si tu es un habitant de Taleville depuis le début de la malédiction alors ce chapitre premier s'adresse à toi. Sinon, passes ton chemin. En effet, cette partie sert à décrire qui tu étais jadis. Une amie de la princesse Raiponce, qui chaque matin venait en bas de sa tour lui raconter des histoires, ou l'un des partisans de la reine ? L'ogre du petit Poucet ? Les contes sont vastes et vous permettent d'avoir l'embarras du choix. Mais une fois choisi une chose est sûre, si vous êtes du côté du bien alors tous vos souvenirs vous ont été effacés, ou vous reviennent par bribes petit à petit. Si vous êtes du côté du mal, sachez qu'il se produira la même chose, ce malgré quelques exceptions (si vous voulez faire partie de ces exceptions, il vous faut tout simplement envoyer un MP au staff, lui expliquer rapidement votre idée. Les administrateurs pourront donc accepter ou refuser, selon le besoin). Par conséquent, vous n'êtes pas dans l'obligation de raconter chaque moment, chaque détail de votre passé. Après tout, si vous avez oublié c'est qu'à un moment où un autre ces souvenirs referont surface. Et quand cela arrivera, c'est là qu'on découvrira qui vous êtes vraiment.

CHAPTER TWO "now, we are trapped in a curse..."

«J'ai de la difficulté à te suivre. Vous habitez ensemble n'est-ce pas?» « Oui », lui répondit avec désinvolture l'intéressé, refermant la porte de son casier avant de le fixer. « Et vous êtes ensemble depuis..... » Laissant sa phrase en suspend, il l'interrogea du regard. Ne sachant trop quoi lui répondre, Carter resta pensif un instant, mais reprit rapidement la parole, ne trouvant aucune réponse satisfaisante. « Depuis toujours... enfin, depuis un moment. Tu sais tout ça, c'est pas la peine de me le demander. » Depuis une éternité en fait. Lui avouer qu'il n'avait aucune idée du nombre d'années qui s'était écoulé depuis sa rencontre avec Brianna? Non, il valait mieux garder ce détail pour soit. Trouvant sûrement que cette réponse était acceptable, son collègue reprit la conversation, confiant. « Elle t'aime, tu l'aimes... alors pourquoi tu hésites? Tu sais très bien que c'est ce qu'elle veut! » Était-ce bien ce que désirait sa compagne? « Ouais, c'est ce qu'elle veut... », lui répondit-il d'un ton éloigné. Combien d'allusions lui avait-elle lancée lors de discussions tout à fait anodines? Le fait que toutes ses amies étaient mariées, que le mariage signifiait l'union ainsi que la fidélité... Elle avait raison et son présent interlocuteur aussi. Seulement il ne pouvait se résoudre à lui demander sa main. Ce n'était d'autant plus étrange que c'était une première pour lui, qui avait l'habitude d'aller au bout de ce qu'il entreprenait. Cela tombait pourtant sous le sens. Elle était sa compagne depuis des années, il se devait de l'épouser. « Tu m'écoutes quand je te parle? » Bien qu'il s'attendait sûrement à entendre un "OUI" énergique de sa part, Carter ne fit que lui lancer un regard furtif, pour lui prouver que c'était le cas. S'il avait entendu ce qu'il lui avait dit? Non, pas du tout. Mais il était évident qu'il le lui répèterait, malgré tout. « Est-ce que tu l'aimes? » Restant un instant immobile, il lui répondit néanmoins, mais sans grande conviction. « Tu sais bien que oui... » S'il était amoureux d'elle? Il n'en était pas certain. L'avait-il été un jour? Rien n'était moins sûr.

Ses doutes avaient vu le jour il y avait peu, suite à une simple rencontre. Une journée des plus banales. Tout avait commencé par un stupide accident. Le neveu de Brianna s'était tout bêtement cassé le bras en essayant de voler, se jetant pas la fenêtre du grenier alors qu'ils en avaient la garde puisque sa mère n'avait pu trouver mieux comme gardienne d'un jour. Était-ce possible de trouver plus idiot comme circonstances? Assurément pas. Ils s'étaient alors dirigés vers l’hôpital, essayant en vain de calmer le jeune garçon en pleures. À peine arrivés qu'on avait pris soin du neveu en question, avec une habilité surprenante. Les pleures? Disparus en un tour de main. Son amoureuse étant épuisé, il s'était donc tout naturellement désigné pour veiller sur lui jusqu'au lendemain. Trop serviable? Peut-être bien, seulement il n'aimait pas l'idée de le laisser seul à l'hôpital. Il avait donc dialogué avec la chirurgienne en pédiatrie qui s'était occupé du jeune garçon. Il eut toutefois cette drôle d'impression en sa présence... celle qu'elle lui était familière. L'avait-il seulement déjà croisé? À son arrivée, oui, leur regard s'était croisé...

«Qu'est-ce qui t'en empêche alors? » Ce qui l'en empêchait? N'était-ce pas la seule chose évidente? « L'impression que se serait une erreur monumentale. »
« Mais de quoi tu parles? Tu es avec une femme parfaite, profites-en. Tu te rends compte qu'on fait un métier à risques? Tu ne t'en voudrais pas si tu ne lui demandais pas sa main avant de finir écrasé sous une tonne de débris et de cendre? Se serait pas ça l'erreur monumentale? » Il avait vraiment le don d'être encourageant. S'il regrettait d'avoir modifié son choix de carrière à la dernière minute? Non. Il avait eut cette intuition... celle qui lui avait fait comprendre qu'il ne serait jamais heureux s'il n'aidait pas son prochain. Certains ne comprenaient pas ce revirement. Après tout, les études de droit n'étaient pas du tout associées au métier de pompier. Mais c'était son choix et il remerciait le ciel chaque jour de lui avoir permis de modifier ses études avant de finir ses jours habillé en costume cravate hors de prix. Le plus drôle était qu'il ressentait cette même intuition lorsqu'il était en compagnie de cette jeune femme s'étant occupé du gamin au bras cassé, celle répondant au nom de Fanny. Car oui, il continuait à la voir régulièrement.

Alors qu'il ouvrait la bouche sans savoir ce qu'il allait, au juste, lui dire, il la referma aussitôt. Ce n'est qu'alors que l'alarme retentit, coupant court à la conversation. « Sauvé par une urgence... tu es un veinard toi... » Soupirant bruyamment pour être sûr que la discussion était bel et bien terminée, il emboita le pas à son confrère, claquant la porte des vestiaires derrière lui.

"You and no one else."