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 A & H ♦ La guigne, ce n’est pas une question de perspective…

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Abygaëlle T. Kiefer
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Abygaëlle T. Kiefer

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MessageSujet: A & H ♦ La guigne, ce n’est pas une question de perspective…   A & H ♦ La guigne, ce n’est pas une question de perspective… EmptyMar 24 Juil - 11:13

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦

J’avais emplafonné un animal… Et cette sale bête avait foutu ma voiture en l’air. Ça m’avait contrarié. Ça m’avait même vraiment contrarié. Bon, je n’avais rien contre les animaux, je les aime bien pour tout dire mais vu qu’il fallait un responsable, ce serait cette bête. La faute à pas de chance ? Oui, aussi quoi que non… J’avais juste la guigne ! Une foutue guigne de tous les diables depuis ce matin.

Je m’étais levée et j’avais enclenché la machine à café sauf que cette saleté n’avait rien enclenché du tout. Je crois que ma machine a café était nase. Après ça, je m’étais rendue compte que je n’avais plus de nourriture pour Matho. Et finalement, j’avais chopé cette pauvre bête avec ma voiture et la dites voiture était tombée en rade près du lac. Je remis Matho dans sa cage de transport et je sortais après m’être énervée sur le volant.

Je devais tenter de redémarrer cette voiture même si pour ça je devais utiliser ce truc avec les fils qu’on voit dans les films ou lui filer un grand coup de clé à molette sous le capot.
Bien sûr, manque de bol oblige, il s’était mis à bruiner. Oui, je sais, ce n’était qu’une série de coïncidences malheureuses, blablabla… Moi je dis que j’ai la guigne, un point c’est tout. Ma loi des séries à moi avait commencé ce matin après tout. En marmonnant un tas de choses inintelligibles et pas franchement sympathique pour les constructeurs de voiture ni pour les animaux… – même si je les adore, j’insiste – …j’ouvrais le capot. J’attachais mes cheveux n’importe comment, relevais mes manches pour regarder ça. Je n’y connaissais rien du tout mais qui sait, en bougeant un machin par-ci et truc par-là, ça remarcherait peut-être. Ou alors je ferais pire que mieux et ça me coûterait les yeux de la tête mais il fallait que je tente.

Les mains sales, je me faisais une superbe trace en travers de la joue et je tentais de démarrer ma voiture en noyant presque le moteur, qui refusait obstinément de démarrer, juste pour me contrarier un peu plus. Je frappais le volant en rageant à voix haute et en tapant du pied sur le tapis de sol. C’est vrai, c’est totalement immature mais je m’en fiche. Je sortais de la voiture en pestant encore un peu plus et j’envoyais un coup de pied dans le bas de caisse.
La voiture n’en avait pas souffert mais mon gros orteil, lui, oui ! Là-dessus, je refilais à coup à la voiture, mais dans un pneu cette fois.
Si j’avais été hystérique, j’aurais hurlé et pleuré de rage mais j’avais les nerfs solides en dehors du fait que j’étais coincé dans un patelin que je ne connaissais pas.

J’étais à Taleville depuis quoi… plus de dix ans ? Et j’avais eu l’occasion d’en voir des voitures tomber en panne ici mais ça faisait cinq ans que j’avais la mienne et jamais au grand jamais elle ne m’avait lâché comme ça. Bon, c’était peut-être justement parce que je l’avais depuis cinq ans. Pourtant, je l’avais fait réviser, je l’avais bichonnée. Franchement, c’était pas le moment de devoir racheter une voiture. Je risquais d’être piétonne un moment avec cette histoire. Je tentais de joindre le garage de la ville mais bien sûr, mon portable ne captait rien. C’était nouveau ça… depuis quand y avait pas de réseau dans les parages.

Là, mon rêve… c’était une grande tasse de café, une cigarette, une voiture qui démarrait et du réseau. Je ne devais pourtant pas me laisser abattre. Je soupirais de frustration comme une gamine. Je me saisis de la cage de mon rat et du journal histoire de me couvrir un peu. D’où est-ce que je venais comme ça ? J’avais voulu faire une balade et quand j’avais vu le temps changer, j’avais fait demi-tour et c’est là que j’avais heurté l’animal.

Si quelqu’un avait suivi cette scène depuis le début, il me prendrait pour une dingue ou je ne sais quoi d’autre du même genre. En même temps… même si je n’étais pas réputée parfaitement seine d’esprit, je n’étais pas non plus la plus barge du lot.

« Je me damnerais pour un foutu café et une clope ! »

Voilà, c’était fait, je parlais toute seule… Je reposais mon rat sur le siège le temps de fouiller dans la boîte à gants après un paquet de clopes.
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M. Harysta Mendler
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MessageSujet: Re: A & H ♦ La guigne, ce n’est pas une question de perspective…   A & H ♦ La guigne, ce n’est pas une question de perspective… EmptyJeu 23 Aoû - 10:39




Abygaëlle & Harysta

« And the work, again »


Il ne faisait pas très beau ces derniers jours, de quoi faire fuir la moitié des gens au lac. C’était mauvais pour la clientèle mais bien sûr, ce qui m’embêtait surtout était de ne pas avoir cette ambiance agréable au bar et sur la plage. Pire, la pluie ne me mettait pas forcément en joie. J’adorais l’eau sans vraiment savoir pourquoi, certes, mais celle dans laquelle je peux me plonger, mais celle qui vous tombe dessus dans le but de décoiffer votre brushing du matin. Celle qui rend vos routes glissantes et vous prive bien évidemment du soleil. Bref, je n’aimais pas la pluie. Mais je me résolu tout de même à partir pour le boulot, j’étais de toute façon sous un toit, là-bas. Et puis je faisais ce que j’aimais faire, dans un milieu qui m’était familier et agréable, je n’allais donc pas en plus me plaindre. Ma condition à Taleville depuis mon arrivée était exemplaire.

Je pris donc ma voiture et m’engagea sur la route menant au lac. J’aurais très bien pu y aller à pieds mais j’avais déjà pris du retard et je n’allais très certainement pas me trimballer sous ladite pluie, toute aussi fine qu’elle soit. Il n’y avait même pas beaucoup de piétons dans les rues, on aurait presque dit qu’on était dimanche. Peut-être que la pluie n’était pas l’amie de Taleville toute entière, finalement. Le pire, c’était le réseau. J’avais pu m’apercevoir même chez moi que la connexion avait tendance à sauter régulièrement quand il pleuvait. Après plusieurs situations similaires, je ne pouvais pas croire à une coïncidence. Il était donc possible que la ville soit située dans un endroit où la météo n’était pas en accord avec les ondes émises par toutes les connexions, qu’elles soient dues à Internet comme aux appels passés.

Perdue dans mes pensées, j’aurais été surprise de ne pas avoir eu d’accident au volant si seulement il y avait eu des voitures en face de moi. Mais rien. Et j’arrivai finalement sur le parking du bord de plage. Je défis ma ceinture et m’arrêtai un moment. J’étais vraiment ailleurs ; du coin de l’œil, il me semblait que j’avais vu une forme sur le bas-côté de la route, en chemin. Mais en profonde réflexion, je n’avais pas été alertée jusqu’à ce que j’y pense actuellement. Et je me connaissais, si je n’allais pas vérifier ça allait me pomper toute la journée. Déjà que la pluie me gonflait, si j’étais en plus perturbée par ça, ça promettait. Je me remis donc en route en direction inverse. J’étais déjà en retard pour le boulot, quelques minutes en plus n’allaient rien dramatiser. Et puis, j’étais tout de même la patronne…

J’arrivai à l’endroit et voulu avec une certaine satisfaction. Je n’étais pas encore folle, il y avait bien quelque chose. Ou du moins quelqu’un ; une jeune femme que je n'avais jamais vue, apparemment tombée en rade. Je compatis pour elle, ça n’était jamais une partie de plaisir. Et je savais de quoi je parlais, j’étais partie de chez moi avec ma valise et ma voiture pour arpenter les routes avant d’être tombée sur Taleville. Donc les moments comme celui-ci m’étaient très familiers. Je fis demi-tour et arrêtai ma voiture derrière la sienne. Après quoi je descendis et me dirigeai vers la jeune femme qui tenait une cage pour animal et un journal qu’elle utilisait pour s’abriter la tête. Quand je disais que la pluie ne faisait rien de bon. A tous les coups elle était coincée.

« Vous avez besoin d’aide ? »

Je ne savais pas si elle devait se rendre dans un garage, en tous les cas je pouvais toujours lui proposer de s’abriter au bar.



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MessageSujet: Re: A & H ♦ La guigne, ce n’est pas une question de perspective…   A & H ♦ La guigne, ce n’est pas une question de perspective… EmptyJeu 23 Aoû - 11:53

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦

Y a des jours où on a la poisse et y a des jours où c’est pire que la poisse. Là, tout de suite, j’étais en train de me dire que le destin ou tout ce qu’on veut voulait me punir personnellement mais me punir de quoi… allez savoir. Je n’avais rien de particulier contre la pluie si ce n’est qu’en général, elle m’empêchait juste de faire un spectacle en extérieur. Mais là… là, ma voiture refusait de démarrer et il pleuvait. Je détestais soudain cette bagnole.
Pour couronner le tout, quelqu’un venait de passer à côté de moi sans prendre la peine de s’arrêter. J’étais furieuse. J’étais furieuse et j’avais mal à l’orteil. Heureusement que je ne travaillais pas aujourd’hui parce que je crois que si on m’avait gratifié d’une remarque de travers, j’aurais explosé. En particulier si c’était cette impératrice nauséabonde du micro de Charlotte. Un de ces jours, je lui renverserais mon café sur la tête, foi de moi, elle ne s’en tirerait jamais à bon compte.

Enfin ! Ma voiture, ou du moins le moteur, je supposais… était foutu. Il ne me resterait qu’à appeler le garage quand je récupérerais du réseau ou alors à me déplacer sur place pour faire remorquer ma voiture.

Je vis finalement la voiture qui m’avait dépassé tout à l’heure revenir et se garer derrière moi. J’avais peut-être un peu de chance au final. Le conducteur e cette voiture était en fait une conductrice. Je n’arrivais pas à remettre son visage, je suppose que je ne l’avais jamais vue. Étrange pourtant, je vivais quand même ici depuis que j’avais onze ans.
Je me ressaisis, elle me parlait après tout.

« Vous avez besoin d’aide ? »

« Oui ! Malheureusement, à moins que vous ne vous y connaissiez en mécanique, je crois que je vais devoir appeler le garagiste. J’ai heurté un animal et il était visiblement plus résistant que ma voiture. J’ai bien l’impression que je vais devoir rentrer à pied avec Matho sous le bras. » Je soupirais. « Vous n’auriez pas du réseau par le plus grand des hasards ? »

Savait-on jamais ? Je pouvais tenter de pousser la chance jusqu’au bout. Oui, il ne faut pas abusé des bonnes choses normalement mais on pouvait toujours rêvé. Je savais que techniquement, si je n’en avais pas, elle ne devrait pas en avoir non plus mais je ne sais pas moi… un disfonctionnement de téléphone, ça pouvait arriver non ?

Tout en l’écoutant alors que je venais de demander si elle avait du réseau, je me remis à la recherche d’un paquet de cigarettes et pour mon plus grand bonheur, j’en trouvais un. Presque vide, certes mais presque ne voulait pas dire vide. J’émergeais de la voiture pour allumer ma cigarette. Comme quoi, les choses s’arrangeaient. En revanche le temps… ce n’était pas ça. Il commençait à empirer franchement.

« Je ne voudrais pas paraître impolie mais, ça vous ennuierez de me conduire dans un endroit sec avec un téléphone ? »

Je ne savais pas qu’elle travaillait au lac. Mes derniers souvenirs remontaient au vieux bonhomme qui le tenait et pour tout dire, mon truc à moi, ce n’était pas l’eau, c’était la rando, la verdure, les bois et je comptais me mettre à la spéléo mais dans les parages, je n’avais pas encore entendu parler de grotte ou quoi que ce soit de ce genre donc j’avais renoncé à l’activité. De plus, dans le coin, le roller, ça n’était pas génial à pratiquer.
Je me rendis soudain compte que je venais d’allumer une cigarette alors que j’avais demandé à être emmenée dans un endroit sec en voiture. Je la frottais contre un pneu pour l’éteindre et pouvoir la rallumer plus tard avant de la ranger dans le paquet. Au pire, il en restait deux et je n’étais pas une grande fumeuse, j’en étais même très loin.

« Désolée, mauvaise habitude. »

Il faudrait vraiment que je retente d’arrêter de fumer…
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MessageSujet: Re: A & H ♦ La guigne, ce n’est pas une question de perspective…   A & H ♦ La guigne, ce n’est pas une question de perspective… EmptyMar 25 Sep - 9:21




Abygaëlle & Harysta

« And the work, again »


La jeune femme n’eut pas l’air de capter de suite ce que j’étais en train de lui dire. Lorsque j’eus fini ma phrase, elle se ressaisit. « Oui ! Malheureusement, à moins que vous ne vous y connaissiez en mécanique, je crois que je vais devoir appeler le garagiste. J’ai heurté un animal et il était visiblement plus résistant que ma voiture. J’ai bien l’impression que je vais devoir rentrer à pied avec Matho sous le bras. Vous n’auriez pas du réseau par le plus grand des hasards ? » Je fis une moue désolée. Non, évidemment que je ne m’y connaissais pas en mécanique. J’avais beau avoir été confrontée à ce genre de situation régulièrement, je n’avais pas pris le coup de main pour autant, et je le regrettais quelque peu. Du réseau, c’était encore une autre affaire. Je sortis mon portable, vérifiai ce que je savais déjà, et secouai l’objet en me désolant. « Non malheureusement, ça n’arrête pas de couper, impossible d’avoir quelque chose de stable, ça ne va pas vous aider. »

Je la regardais s’activer dans sa voiture, pas certaine qu’elle m’ait entendue, finalement. Je devais bien avouer que c’était un comportement relativement étrange. Attendant qu’elle ait terminé je ne savais quoi, je tournai la tête vers la route pour me rendre compte qu’il n’y avait aucun animal dans les parages. Qu’est-ce qui pouvait heurter de plein fouet une voiture et s’en tirer à si bon compte ? La demoiselle émergea de sa voiture avec un paquet de cigarette à la main, puis en alluma une. « Je ne voudrais pas paraître impolie mais, ça vous ennuierez de me conduire dans un endroit sec avec un téléphone ? » Ah, c'était ce à quoi j’avais pensé de toute manière, je n’allais donc pas refuser. Je lui souris et désignai ma voiture du doigt. « Aucun souci, je travaille au bar du lac, vous pourrez téléphoner de là-bas. »

Je ne savais pas si elle avait l’habitude d’y aller, mais c’était le mieux que j’avais à lui proposer. Je n’allais pas la laisser là en plan avec son rat ici, dans une voiture qui n’avançait plus et sous la pluie grandissante. Elle accepta et je l’invitai à monter dans mon véhicule. Elle éteignit sa cigarette, la rangea dans son paquet et me suivit avec la cage de l’animal. « Désolée, mauvaise habitude. » Elle parlait sûrement de la cigarette, mais je ne m’en formalisai pas. Il était clair que je lui aurais demandé de l’éteindre dans la voiture, mais je n’allais pas lui faire la leçon sur le fait de fumer. Je n’étais pas sa mère. Une fois installées, je mis le contact en route et retournai vers le parking de la plage. Il y avait à peine plus de monde qu’un petit moment auparavant. Nous nous hâtâmes d’entrer dans le bar pour ne pas être encore plus mouillées par les gouttes de plus en plus grosses. Je l’invitai à me suivre jusqu’au comptoir où elle finit par s’asseoir, posant la cage du rat à ses pieds. Je n’allais pas refuser son animal, tant qu’elle ne le mettait pas sur le comptoir-même. Prenant ma place de barmaid, j’allai attraper le téléphone et le lui tendis avec un sourire. Je ne savais pas si elle comptait rester un peu en attendant la dépanneuse ou que la pluie diminue, mais je pouvais toujours lui proposer quelque chose à boire après qu’elle eut passé son coup de fil.

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MessageSujet: Re: A & H ♦ La guigne, ce n’est pas une question de perspective…   A & H ♦ La guigne, ce n’est pas une question de perspective… EmptySam 6 Oct - 19:45

Une fois au sec avec mon rat, je me dis que pour une fois, j’avais du bol. Bon, ma voiture ne risquait pas de fonctionner à nouveau mais le garage pourrait très bien s’en occuper. Tant pis pour moi, ça me coûterait juste un pont. Et puis si c’était trop cher, je laisserais la voiture pour la casse et j’économiserais pour une nouvelle. Je jouerais juste les piétons quelques temps ou dans le pire des cas, j’irais bosser en roller. Voilà qui me vaudrait sans doute une flopée de commentaires.
Une fois dans le bar, je rentrais bien au sec et je posais la cage de Matho près du bar, à mes pieds. Je n’allais pas la mettre sur le comptoir, ça ne se faisait pas. J’acceptais le téléphone en souriant et composait le numéro du garage. J’expliquais rapidement la situation, on me tiendrait au courant… Une chose était sûre cependant, je rentrerais à pied avec la cage de mon rat à la main et un journal sur la tête si le temps ne s’améliorait pas.

« Est-ce que je pourrais avec un café s’il vous plait ? Un grand crème même, bien chaud. N’hésitez pas, je suis galvanisée de l’intérieur. Vous n’auriez pas quelques biscuits secs ou quelque chose du genre ? Pour Matho, ça l’occupera un peu en attendant. »

À force de jouer avec le feu, c’était peut-être une défense naturelle, je n’en savais rien. Si je n’avais pas de bol aujourd’hui, ça ne m’empêcherait pas de tenter quelque chose. Je cherchais toujours des endroits où pouvoir produire mon petit spectacle de cracheur de feu.

« Vous ne cherchez pas des animations pour les soirées ou les journées par hasard ? »

Au pire, j’essuierais un refus, au mieux, j’aurais une chance de me faire encore un peu plus de blé. Je ne crachais pas dessus. Non pas que j’étais mal payée à la radio mais je ne supportais pas cette pimbèche de Charlotte Bennet et un de ces quatre, ça virerait au drame…

Presque aussitôt après ma seconde question, j’avais un café brûlant devant le nez avec quelques biscuits, c’était sympa de sa part. Tout le monde n’appréciait pas les rats. Je mis la cage sur mes genoux et je cassais les biscuits. Je me recentrais ensuite sur mon café, attendant une réponse, positive ou négative, à ma question la plus importante.
J’avais un paquet d’économie, j’avais toujours été prévoyante. Sans doute parce que j’avais grandi dans un environnement peu commun. L’orphelinat et l’absence de parents devant pas mal jouer sur le mental quand on est gamin, j’avais grandi un peu trop vite. L’argent n’avait jamais cessé de m’obséder, je craignais toujours de manquer alors je garnissais mon compte épargne dès que l’occasion se présentait. Je risquais d’en avoir besoin un jour.
Attention, je n’étais pas radine, loin de là mais je savais me montrer prévoyante et responsable, au moins pour ça. Pour le reste, on ne pouvait pas dire que j’étais réellement quelqu’un de très approchable. J’avais peu d’amis et les gens semblaient plus enclin à me fuir qu’à me parler. Allez savoir pourquoi.
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