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 Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer]

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M. Harysta Mendler
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MessageSujet: Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer]   Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer] EmptyMar 19 Juin - 13:36


Chèvre y es-tu ?

Il n'a pas remarqué où ses pas l'ont amené. Lui qui était parti pour une balade dans le parc, il s'était perdu dans ses pensées et sans le remarquer, il a marché jusque dans la réserve animalière, au beau milieu de l'enclos aux chèvres, ouvert au visiteurs. Et c'est à l'appel d'une jeune femme qu'il remarqua sa situation.




Spencer a la tête complètement ailleurs. D'un coup entouré de chèvres, il rougit devant Rosie qui se fout gentiment de lui à la vue de sa démarche pour se dépêtrer des animaux. "
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Rosie Bennett
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MessageSujet: Re: Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer]   Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer] EmptyVen 22 Juin - 12:53

Le soleil commençait à se coucher et illuminait Taleville de son halo orangé et chaleureux. Rosie trouvait que c’était le moment idéal pour aller courir. Le dimanche en fin d’après-midi, quand la ville s’endormait lentement, embellie par le ciel chaud. Les oiseaux se nichaient dans leurs nids et les gens étaient chez eux, confortablement installés, profitant des derniers instants de tranquillité avant qu’une nouvelle semaine commence. Isahiah de son côté devait sans doute se préparer à sortir. Mais Rosie ne l’inviterait pas à la rejoindre cette fois. De temps en temps elles joggaient ensemble dans la forêt ou le parc. Ce n’étaient pas de grandes amies mais elles partageaient des loisirs communs, et elles se supportaient. Mais la rouquine avait besoin de se retrouver un peu seule, et de réfléchir.

Elle avait passé la journée à écouter les jérémiades de Nina et avait pris sur elle pour se montrer amicale, dans le seul but de la blesser par la suite bien sûr. Mais rien que le fait de prétendre s’intéresser à la vie de cette souillon relevait du supplice. Tout en elle la rebutait. De sa douce voix en passant par ses jolis cheveux, et jusqu’à ses doigts de fée. Mais Rosie, en bonne comédienne, avait joué le jeu, aussi écœurée eut-elle été de se montrer gentille. Cela avait néanmoins valu la peine, car elle avait obtenu des confidences délicieuses. Elle ne comprenait pas tellement pour quelle raison elle se délectait du malheur de Nina en particulier, mais son plan machiavélique était en marche. Elle la ferait tomber plus bas que terre. Elle la ferait pleurer, et lui ferait perdre son joli sourire qu’elle ne quitte jamais.

Rosie ferma les yeux et sourit à cette pensée. Les écouteurs dans les oreilles, elle courrait en savourant la mélodie qui se mêlait parfaitement à ses idées. Qu’elle se sentait puissante. Habillée de son ensemble de jogging en coton, gris et rose, elle se réjouissait d’être la plus belle parmi les quelques autres coureurs qui faisaient tâche à côté d’elle. Elle traversa le Toll Bridge, en remarquant que des gosses avaient taggué la pancarte en ajoutant un « r » entre le « t » et le « o » et elle gloussa joyeusement. Elle détestait les mioches mais elle devait bien se l’avouer, ils avaient une imagination débordante.

Bientôt ses pas l’amenèrent jusqu’au parc, qui était pratiquement vide. Une vieille femme nourrissait des pigeons tendrement et plus loin, un petit garçon qui devait être son petit-fils, construisait une minuscule cabane en branches d’arbre. Rosie vira de trajectoire pour se ruer dans l’attroupement de pigeons et fit s’envoler ses bêtes laides et stupides, sans faire attention le moins du monde à l’air outrée de la vieille dame. Pour finir en beauté, elle se dirigea ensuite vers le petit garçon et couru droit devant elle, écrasant de ses lourdes enjambées son petit château fort en bâtons. En entendant le gamin pleurer, elle ricana et s’éloigna sans arrêter sa course.

Elle courrait depuis une bonne demi-heure et avait atterri dans les profondeurs du parc, près de la réserve animalière, où Isahiah adorait finir la course pour nourrir les bêtes. Ce n’était pas le passe-temps favori de Rosie qui détestait l’odeur que ces animaux dégageaient, mais, elle n’haïssait pas non plus ces boules de poils. Du moment qu’ils ne la léchaient pas ou ne catapultaient pas leurs excréments trop près d’elle, elle ne se plaignait pas. Et après tout, ils ne pouvaient pas être pires que Lucifer, son petit diablotin de chat. Elle longeait l’enclos aux chèvres quand, du coin de l’œil, elle aperçut une silhouette humaine à l’intérieur.

Spencer, son sexy patron, était au milieu des chèvres, l’air perdu dans ses pensées. Il marchait lentement, et n’avait même pas l’air de se rendre compte de l’endroit insolite où il se trouvait. Certaines bêtes lui tournaient autour alors que d’autres semblaient apeurées et s’enfuyaient comme si elles avaient vu un loup. Les chaussures de son ami étaient tâchées de bouse, et des brins d’herbes y étaient collés. Le spectacle était plutôt amusant. La rouquine s’arrêta dans sa course et enleva ses écouteurs. Le sourire aux lèvres, elle entremêla ses doigts au grillage face à elle et rapprocha son visage. « Hé Spencer, tu te fais de nouveaux amis ou tu viens leur raser le bouc ? On dirait que tu leur fais peur ! Attention à ne pas te prendre une corne dans le derrière mon chou ! » s’exclama-t-elle en riant bêtement.
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Spencer L. Weber
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MessageSujet: Re: Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer]   Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer] EmptyVen 22 Juin - 13:57

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Il effleurait les pages de ce livre comme si c'était la dernière fois. Le regard lourd, il se perd dans ses idées, il s'enfonce dedans en espérant peut-être qu'un jour qu'il trouverait les réponses aux questions qui s'étaient jadis enfouie dans son âme.


Il senti une brise lui caressait la joue. Doucement, elle frôlait sa peau et ses bras nus frissonnèrent. Il faisait chaud, il le savait. Pourtant, il s'était laissé aller. Sortant de son appartement, voulant prendre l'aire, voulant réfléchir un peu. Laissant ainsi ses pensées voguaient dans son esprit et tendrement prendre le dessus sur ses actes. Comme parfois on se laisse porter par la musique, laissant notre corps agir en conséquence. Spencer avaient marché, tout simplement. Des pas lents au rythme de suggestion pertinente ou parfois vaseuse de ses idées. Quelque chose le tourmenté comme un souvenir qui ne voulait pas disparaitre. Il avait entendu une voix. Durant sans sommeil, alors que les rêves le guidaient d'un pas décidé dans une forêt aux hauts arbres, il avait entendu une voix. Aussi réel que son rêve l'était à ses yeux. Elle prononçait son prénom comme on aimerait qu'on le fasse. Doucement et d'une manière si apaisante qu'il est impossible de pas chercher la source de ce bruit, de ce doux son, de cette voix. Il était seul dans la forêt, seul et son regard parcourait les feuillages à la recherche d'une ombre. Ses yeux n'était pas les mêmes, il voyait les choses différemment. Il voyait plus loin, plus précisément. Il se sentait glisser sur le sol et non marchait. Sous ses pieds, il sentait la moindre parcelle de terre, la moindre pierre et herbe. Etait-il pied nu ? Il n'en savait rien, il ne se voyait pas.

Pour lui tout était réel, il ne voyait que ce qu'il avait à voir. Comme s'il était présent là, au milieu de nulle part. Et cette voix, elle se rapprochait. Elle prononçait « Louis. » et Spencer trouvait ça naturel. C'était son second nom, personne ne l'appelait comme ça et pourtant, cette voix elle le nommait ainsi et étrangement dans son rêve c'était son prénom, c'était normal. Il se sent alors courir. Il veut trouver cette femme. Cette fille qui prononce ce nom avec tant d'amour. Mais plus il se rapproche, plus la manière dont elle prononce son nom change. Il entend alors de la colère. De la haine. Puis des larmes.

Elle le haïssait.

Et quand enfin, une silhouette se présenta à ses yeux, il eut à peine le temps de voir ses yeux qu'il se réveilla, le plafond de sa chambre comme unique vision. Il resta un moment, le souffle coupé, fixant ce mur. Des yeux émeraude. Il était incapable de dire qu'elles étaient les courbes de ses visages, la forme de sa bouche où de quels couleurs était ses cheveux, mais il pouvait dire la couleur de ses yeux, car même fixant le plafond de sa chambre, il continuait à les voir. Ils étaient là. Et quand enfin il se releva, d'un geste brusque, sa respiration s'accélérant davantage, il compris qu'il y avait des larmes sur ses joues. Elles perlaient sa peau avec délicatesse et il était incapable de dire pourquoi. Pourquoi il pleurait et pourquoi il avait fait ce rêve. Et toute la journée elle avait prit toute la place de son esprit. Il n'avait pas réussi à se concentrer derrière son ordinateur, tranquillement dans son appartement. Il n'avait pas réussi à se changer les idées. Comment un rêve pouvait-il avoir un tel impact sur lui ?

Ce dimanche s'annonçait long. Depuis son réveil tôt ce matin-là, il n'avait pas fait grand-chose. Un jeu vidéo à un moment, il avait relu des articles, il avait même tenté de faire quelque chose à manger pour changer de l'éternel plat surgelé et la télévision était restée allumer toute la journée comme une musique en fond sonore. Et puis aujourd'hui, il n'avait rien prévu avec Jude. Il n'avait rien prévu avec personne à vrai dire. Il n'avait pas eu envie de sortir, de voir des gens. Il voulait rester chez lui, tranquillement. Laissant l'ennuie prendre place dans sa journée. Alors qu'il tentait de finir un roman acheté il y a quelque jour, il laissa tomber. Il se releva de son canapé, balançant de son pied un carton de pizza qui traînait au sol. L'empire de Spencer se résumait un bazar incroyable dans son appartement. Il s'appuya alors à la fenêtre, fixant l'extérieur. Il ouvrit alors la fenêtre, inspirant profondément.

Il sorti alors, laissant la fenêtre de son appartement ouverte. Il parti à l'opposer du centre de la ville, la tête baissait, ne fixant rien. En réalité, il repassait son rêve en tête. Il se demandait si c'était vraiment lui, dans la forêt. Si ce n'était pas quelqu'un d'autre. Où quelque chose d'autre. Et cette fille, comment connaissait-elle ce second prénom ? Était-ce quelqu'un qu'il avait déjà vu ? Croiser ? Une nouvelle voix vint alors se poser dans les oreilles du journaliste. Mais cette voix, il la connaissait. Il était de retour dans la réalité. Il sentit que ses chaussures s'enfoncer, le parfum de l'herbe fraichement coupé caressa ses narines. Et puis il y avait autre chose. Quelque chose toucha sa jambe droite, le bousculant légèrement puis autre chose le toucha à l'arrière. Spencer ouvrit plusieurs fois les yeux, comme tentant de refaire surface. Comme pour se réveillait et alors il leva la tête. La lumière parcourant son visage pour le réveillait en douceur. Le soleil se couchait plus loin. Une autre odeur, plus forte, s'empressa de l'aider dans sa tâche. Il regarda alors tout autour de lui pour comprendre où il était.

Parmi les chèvres, dans un enclo. Comment était-il arrivait là ? Il se rendit compte que sa capacité à se couper du reste du monde était vraiment incroyable. Il avait l'impression qu'il pouvait tomber d'une minute à l'autre. Il n'aimait pas les animaux, ce n'était pas son trip. Il n'était pas doué avec eux. Ni avec les chats, ni avec les chiens. Il n'arrivait pas être gentil avec eux parce qu'il avait l'impression qu'ils ne l'aiment pas. Il suffisait de les voir là, quelques chèvres étaient toutes affolés, comme perturbé par sa présence. Il tenta de reculait et de trouver un moyen de sortir, mais visiblement ça n'allait pas être facile. Il se tourna alors vers la voix qui l'avait interpellé et reconnu Rosie. L'une de ses journalistes était là.

« - Mercie pour le conseil, Rosie ! » dit-il évitant une nouvelle chèvre. Un sourire marqua son visage, il se sentait stupide là au milieu de petitesbêtes à tondre. « - Et merde. » il remua ses pieds comme si cela allait l'aider a retirer ce qu'il y avait sur ses chaussures, mais ce n'était pas terrible. Une autre chèvre le bouscula alors et le pauvre étant sur une jambe perdit son équilibre et se retrouva sur les fesses parmi ses nouvelles copines. Son sourire s'élargie alors, il se sent davantage stupide qu'à la base. « - Salut. » dit-il caressassent une bête dont la tête était un peu trop près de la sienne. Il se tourna alors vers Rosie, laissant un léger fou rire s'emparer de lui. « - Tu vois, je crois que j'ai trouvé ma future femme. »
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Rosie Bennett
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MessageSujet: Re: Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer]   Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer] EmptyMar 26 Juin - 16:48

Les rayons du soleil couchant perçaient fébrilement à travers les arbres du parc, laissant voir de minuscules grains de poussières se mêler à l’air environnant. Le ciel ressemblait à une peinture du vent, orange et rose, comme s’il reflétait les couleurs des feuilles mortes parsemant la terre moite. Et parmi ce splendide tableau, une chevelure rousse flottait aux rythmes des enjambées de la jeune femme. Elle chérissait ces moments de tranquillité, où elle pouvait courir, un son dans les oreilles, et réfléchir. Même si elle pensait plus souvent à quelle robe elle mettrait le lendemain ou quelle couleur de vernis irait bien avec ses chaussures, il lui arrivait parfois d’avoir des réflexions très profondes. Mais elles furent bien vite dissipées de son esprit quand elle aperçut son ami et supérieur non loin d’elle.

Spencer marchait lentement dans l’enclos des chèvres, l’air totalement ailleurs. Rosie prit le temps de regarder autour d’elle, ils étaient les seuls humains dans les environs. Elle enleva les écouteurs de ses oreilles et lui lança une remarque amusée, comme elle savait bien le faire, autrement dit, manquant légèrement de finesse. Elle le sortit de ses rêveries puisqu’il se retourna face à elle et lui sourit, la remerciant du conseil avec ironie. Pourtant, il paraissait toujours ailleurs, comme blasé. Elle le gratifia d’un clin d’œil. En gloussant elle longea le grillage et rit de plus belle quand il poussa un juron en remuant ses chaussures pour enlever les excréments des chèvres qui s’y étaient logées. Au même moment une chèvre le bouscula et il chancela sur une jambe avant de s’écrouler à terre. Rosie éclata de rire et tapa dans ses mains, applaudissant la belle gamelle. « Ça restera dans les annales ! » se moqua-t-elle avant d’entrer dans l’enclos.

Elle riait tellement que ses abdos en devenaient douloureux. Ils travaillaient suffisamment pour rattraper les minutes de course qu’elle perdait. Rosie s’approcha en grimaçant à la vue des crottes autour d’elle et évitait de se salir en avançant méticuleusement. C’était une épreuve pour la rouquine de s’empêtrer sur un tel champ de bataille et entre ses bêtes à laine. Spencer caressait maintenant la tête d’une chèvre qui le sniffait curieusement. En riant il se tourna vers Rosie et blagua. « Je croyais que c’était moi ta future femme ! » répondit-elle en gloussant pour le taquiner. Elle lui tendit sa main et l’aida à se relever jusqu’à qu’il soit sur pieds. Si elle avait su avant de partir de chez elle qu’elle verrait son patron dans un tel état elle aurait pris son téléphone et aurait immortalisé l’instant. Mais elle avait au moins photographié tout ça dans son esprit.

« Depuis quand tu joues au berger toi ? » lâcha-t-elle en gloussant. Il était trop tentant de le chambrer. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait voir son patron perdu parmi les chèvres avec des chaussures hors de prix pleines de bouse. D’un geste de main elle tapota sur ses vêtements pour le débarrasser de la terre et des brins d’herbe. Assurément, Rosie adorait pomponner Spencer. Malgré leur différence d’âge, elle le maternait légèrement, alors il lui arrivait parfois de se confier à elle. Néanmoins, elle ne le voyait pas comme un enfant. Elle le voyait comme un dieu. Et elle le voulait pour elle toute seule. Au bureau ou lors des réceptions mondaines, elle le suivait, très professionnelle, et ne se faisait pas prier pour remettre correctement sa cravate ou pour passer sur le coin de ses lèvres un doigt qu’elle avait préalablement humidifié avec sa langue, lui assurant qu’elle y avait vu du chocolat.

Oui, Rosie était légèrement accro.

Mais Spencer avait quelqu’un dans sa vie. Jude, la jolie blonde au teint de miel et aux yeux envoutants, avait charmé l’homme que Rosie mettait sur piédestal. La rouquine convoitait beaucoup d’hommes mais Spencer avait la première place sur la liste. Spencer passait avant tout. S’il l’appelait en urgence elle accourait, si elle devait supporter qu’il sorte avec une chipie elle endurait, si elle le voyait dans la merde elle l’aidait. Comme maintenant, et ça ne sentait clairement pas la rose autour d’eux. Sans perdre son sourire elle plongea son regard dans celui de Spencer, essayant d’y déceler des confessions. Quelque chose lui disait qu’il n’était pas au meilleur de sa forme. Déjà, quand on arrivait dans un enclos de chèvres sans même s’en rendre compte, c’est que quelque chose n’allait pas. Il avait l’esprit embrouillé, forcément. Et Rosie, qui s’inquiétait plus pour lui que pour son propre chat, ne pouvait pas rester sans rien dire.

« Sinon dis-moi, tout va bien ? Tu as l’air troublé, un peu ailleurs… Il s’est passé quelque chose avec Jude ? Tu sais que tu peux tout me dire. » dit-elle tendrement en posant une main sur son bras, et pas plus haut. Il y avait des limites à ne pas franchir. Son patron était maintenant casé et elle le savait fidèle. Hélas. Car intérieurement elle espérait bien qu'il ait des problèmes avec Jude. Mais d’autre part elle y allait en douceur avec lui, qui ne comprenait pas l’effet qu’il faisait à la rouquine. Et il semblait trop déboussolé, ce n’était pas bon d’en profiter. Il y avait forcément quelque chose qui occupait toutes ses pensées. En tout cas assez pour qu’il soit entraîné jusqu’à un enclos de chèvres puantes sans même le remarquer. Elle laissa sa main sur son bras et tira doucement sur un pan de son vêtement pour l’inviter à la suivre et à sortir du pâturage clôturé.
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Spencer L. Weber
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MessageSujet: Re: Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer]   Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer] EmptyVen 29 Juin - 8:51

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Il effleurait les pages de ce livre comme si c'était la dernière fois. Le regard lourd, il se perd dans ses idées, il s'enfonce dedans en espérant peut-être qu'un jour qu'il trouverait les réponses aux questions qui s'étaient jadis enfouie dans son âme.



Il n'avait jamais cru qu'un jour, il ferait partie de ces hommes tourmentés par la simple illusion d'un son et d'une image. Les rêves pouvaient être troublant, mais pas autant que l'avait été celui-ci. Pas au point qu'il se pose des questions de cette ampleur, balayant de son cerveau toute trace de réalité. Il s'était ainsi retrouvé, alors que le soleil laissé échapper ses derniers sourires, dans un enclos. Avec des chèvres. Il n'avait pas fait attention et c'était bien là la première fois. D'habitude, quand il sentait monter en lui l'envie de se poser, de réfléchir. D'être ailleurs tout simplement, il allait dans la forêt. Un véritable refuge. Il pouvait y passer des heures, écrivant ses articles. Il connaissait la grande forêt qui entourait la ville comme sa poche puisque depuis enfant il s'y promène. Cependant, il avait eu peur un moment. Peur qu'enfermé, il oubli comment se promener dans l'endroit sans se perdre et sans quitter la ville. La voix de Rosie le sorti alors de ses pensées, comme un réveil le matin, sauf que c'était beaucoup mieux. Elle se moqua alors, avouant que tout ça sera marqué dans les annales. Pourquoi pas, en y réfléchissant, il suffisait à Rosie de le prendre une photo. Une belle petite photo qui ferait la une du journal. D'un seul coup, la belle envie que la rouquine ne lise pas dans ses pensées l'effleura.

Mais en même temps, qui lissait dans les pensées ?

Il entendit son éclat de rire plus loin, mais il était trop préoccupé par trouver un moyen de retirer ce qui s'était joliment déposé sur ses belles chaussures. Elle pouvait se moquer de lui, il comprenait parfaitement la situation et, si la situation était inversée, son rire n'aurait pas manqué de caressait les oreilles de la jeune femme. Se déchaînant sur ses chaussures, les chèvres en profitèrent pour le faire tomber, puisque bien entendu, tout est de la faute des chèvres. Il se laissa prendre au jeu de la moquerie et lança ouvertement des blagues sur lui. Oui, la chèvre qui le fixait étrangement et dont il caressait la tête était maintenant sa femme. Dur concurrence pour Jude-mei, elle ne faisait visiblement pas le poids face à une belle petite chèvre. Rosie ne manqua pas de protester rapidement. Il haussa les épaules.

« - Parfon, mais j'crois que j'suis tombé.. » la chèvre était partie. « - Ouais, c'est bien toi. » il affichait un énorme sourire comme pour se faire pardonné. Elle lui tendit alors la main et il se retrouva de nouveau sur pied. Il regarda alors l'état dans lequel il était. Il y avait un peu de la boue partout sur lui. Monsieur je suis toujours sur mon 31 devrait un jour troquait tout ça pour un tee-shirt et un bon jean. Oui, c'était à noter dans une partie de sa tête, ce n'était pas comme si les vêtements manquaient dans son placard. La voix de Rosie se fit alors entendre de nouveau.

« - Depuis toujours, c'était mon secret mais... Oh, tu m'as démasqué. » Il fit mit mine d'être surpris. Elle l'aida ensuite à enlever plus ou moins ce qui s'était déposé sur ses vêtements. Rosie avait toujours été très serviable, c'était un fait. Elle avait toujours su être là quand il en avait besoin pour le journal et avec elle, c'était toujours une bonne journée. Il n'y avait personne d'autres dans tout le journal en qui Spencer faisait le plus confiance. Elle avait su montrer à quel point elle pouvait être utile. « - Merci. » lâchât-il retirant la veste qu'il avait sur les épaules, dévoilant ainsi une chemise blanche. Même le dimanche. Il remonta les manches de sa chemise coinça sa veste sous son bras. Rosie avait toujours su se montrer parfaite à ses yeux. Drôle, présente, intelligente. Elle était là. Pour les soirées mondaines, mais pas seulement. De temps en temps, ils se voyaient parce qu'au fond, il l'aimait bien. Ce n'était pas qu'un membre de sa team. Pas qu'une simple employée du journal, c'était Rosie.

Rosie était comme lui. Le silence, elle ne connaissait pas ça. Ils avaient toujours quelque chose à dire, ce qui faisait qu'entre eux, le temps filait. Jude, c'était le nom qui était apparu sur ses lèvres. Le prénom de la demoiselle aux cheveux d'or résonna un instant dans sa tête. Tout en lui posant la question elle avait posée une main sur son bras. Visiblement très inquiété de le voir là, au milieu de chèvres et de frais pâturages, alors que la nuit n'allait pas tardé à pointer le bout de son nez. Ils commencèrent alors à marcher pour sortir de l'enclos, enfin. Spencer en profita pour attraper la main de Rosie et se retrouver bras dessus, bras dessous.

« - Oh oui, je sais que je peux tout te dire, ma p'tite Rosie. » Il lui offrit un sourire avant de remettre ses mains dans les poches, s'arrêtant devant l'enclos. Ça ne le dérangeait pas d'être légèrement familier avec elle, en même temps voilà un moment qu'ils se connaissaient. « - Non, à vrai dire tout vas bien avec Jude. Elle est formidable. Elle est amusante, unique. Je suis bien avec elle. » Il secoua la tête. C'était autre chose qui l'avait rendu si... si évasif. Si calme et curieux, bien loin de tout ce qui les entouraient. Et c'était la première fois que ça lui arrivait. Il avoua alors : « - En réalité, ce n'est pas très important, j'te rassure. » Il tenta un sourire rassurant, espérant qu'il pourrait changer de conversation. Il savait qu'il pouvait tout dire à Rosie, mais là tout de suite. Il n'avait pas très envie d'en parler.
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MessageSujet: Re: Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer]   Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer] EmptyLun 23 Juil - 17:08

Rosie n’aurait pas pu espérer mieux. Elle était seule avec Spencer dans le parc. Il n’y avait qu’eux, les arbres, les feuilles, et les… chèvres. On avait vu plus romantique mais elle n’allait pas se plaindre. Elle ne disait jamais non à un moment privé avec son patron adoré. Surtout quand la situation était aussi comique. Et puis, ça aurait très bien pu être pire. Ça aurait pu être elle, à sa place, recouverte de bouse. Là de suite ça aurait été moins marrant. Mais Spencer était bien celui qui sympathisait avec les chèvres. Le moïse des temps modernes. En plus sexy. Elle l’aurait bien rejoint pour faire une bataille de boue mais elle ne voulait pas abîmer ses beaux cheveux, lavés le matin même. « Ah je préfère ça. » gloussa-t-elle quand il rattrapa son erreur. Bien entendu que c’était sa future femme. Et lui le berger de son cœur. N’est-ce pas ?

Rosie aida son patron à se relever après avoir traversé le parcours du combattant avec prudence. Elle n’était toujours pas remise, et elle n’oublierait pas de sitôt. Elle se moqua gentiment de lui tout en enlevant la saleté sur ses vêtements et en lui souriant. Il avait beau être en piteux état, il n’en restait pas moins craquant. Surtout quand il se prenait au jeu. Il fit mine d’être surpris, pris en flagrant délit. Spencer, l’ami des bêtes depuis toujours. Grande blague ! « Tu n’as aucun secret pour moi. Je trouve que ça te va plutôt bien, tu devrais te faire pousser le bouc et te trimballer avec une houlette. » le taquina-t-elle de nouveau. La rouquine lui souriait joyeusement, un éclat dans les yeux. Il la remercia pour son aide et retira sa veste avant de remonter les manches de sa chemise. Spencer était toujours classe, en toutes circonstances. Rosie admirait sa prestance. Peut-être qu’un jour le privilège de lui déboutonner une chemise comme celle-ci lui reviendrait. Elle l’espérait secrètement, tout en se délectant de la vue qu’elle avait. Si ses yeux pouvaient baver, ils inonderaient l’enclos.

Le petit minois de Spencer n’avait jamais laissée Rosie indifférente. Ni ses muscles, son humour, sa classe, sa gentillesse. Elle ne voyait aucun défaut chez lui. Il était parfait. C’était un peu son fantasme animal. Mais insaisissable, ce qui rendait la chasse encore plus intéressante finalement. C’était un peu un jeu, cette chasse à l’homme, ou plutôt, à l’Homme. Une mangeuse d’hommes, voilà ce qu’était Rosie. Mais Spencer n’était pas comme les autres. Il avait quelque chose en plus. Quelque chose de doux mais bestial à la fois. Elle ne doutait pas qu’il ait une odeur alléchante, un goût exquis. Jude en avait de la chance. Mais plus pour longtemps. Du moins, Rosie l’espérait. Peut-être la blondinette finirait-elle par se lasser en voyant que son homme était fort désiré. Rosie imaginait très bien une voix dans la tête de Jude, un radar, qui lui hurlerait toujours « Danger ! Danger ! » à l’approche de la rousse. Et en effet, il valait mieux se méfier. Parce que même si Spencer ne remarquait pas les décolletés que Rosie lui mettait en pleine vue, elle n’avait pas dit son dernier mot.

Le soleil se cachait de plus en plus, commençant à emplir les bois de pénombre. La chaleur des rayons diminuait, laissant place à la fraicheur du vent du soir. En tendant l’oreille on pouvait déjà entendre les hululements des chouettes, se mêlant aux respirations de Spencer et Rosie. Elle s’inquiétait désormais, son sourire disparaissant peu à peu, comme le soleil. Qu’avait-il pu arriver à son ami pour qu’il s’empêtre ainsi dans un troupeau sans s’en rendre compte ? Que pouvait-il bien se passer dans sa jolie tête ? L’idée qu’il ait des ennuis lui effleura l’esprit. Elle n’aimait pas ça, elle ne voulait pas que Spencer ait des problèmes et se tourmente. Sauf s’il s’agissait d’embrouilles avec Jude, bien sûr. Curieuse, elle lui posa d’ailleurs la question, tout en essayant de le rassurer. Il pouvait se confier à elle. S’il y avait bien des secrets qu’elle pouvait tenir, c’était ceux de ses amis. Et il y en avait peu, vraiment très peu. Spencer, Katherine et Pandore étaient bien les seuls qui comptaient pour elle.

Spencer s’arrêta dans sa marche. Il lui offrit un joli sourire avant de remettre ses mains dans ses poches. Dommage, elles étaient bien sur Rosie. Ça ne la gênait pas le moins du monde, au contraire. Mais ce n’était pas le moment de flirter, il le remarquerait encore moins que d’habitude. Il était ailleurs. Là, mais ailleurs. Malheureusement il semblait que tout allait bien entre lui et Jude. Encore dommage. Rosie eut envie de vomir à chaque compliment cité pour Jude sortant de la belle bouche de Spencer. C’était navrant qu’il perde son temps avec elle. Il méritait mieux, ça ne faisait aucun doute.

« Tu serais mieux avec moi. » murmura-t-elle tout doucement en tournant la tête, rendant ses mots inaudibles pour Spencer. Elle fit une petite moue mais la dissimula bien rapidement en se retournant vers son ami. Il n’avait pas l’air décidé à parler, et préférait garder ses secrets pour lui. Elle doutait que ce ne soit pas important. Mais elle ne voulait pas non plus le contrarier. Dilemme. « J’en doute, mais je peux attendre. Tu n’as aucuns secrets pour moi ne l’oublie pas. Ce n’est pas parce que je suis ton employée que je veux t’aider. Mais parce que je suis ton amie. » Elle se risqua à caresser sa joue une seconde, entendant le radar sonner dans la tête de Jude, puis rangea sa main à sa place. « Je suis là pour toi Spence. Tu veux que je te raccompagne chez toi ? Ou tu préfères peut-être crécher avec tes amies poilues ? » demanda-t-elle en le gratifiant d’un sourire.
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MessageSujet: Re: Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer]   Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer] EmptyMer 1 Aoû - 12:22

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Il effleurait les pages de ce livre comme si c'était la dernière fois. Le regard lourd, il se perd dans ses idées, il s'enfonce dedans en espérant peut-être qu'un jour qu'il trouverait les réponses aux questions qui s'étaient jadis enfouie dans son âme.


Le parc. La nuit se décidait enfin à pointer le bout de son nez et Spencer était avec Rosie. Ils étaient seuls face aux calmes du lieu. Un rédacteur en Chef et l'une de ses journalistes. Surtout, l'une de ses amis parce que Rosie était son amie. Plus encore, elle était comme sa meilleure amie. C'était une relation qui était importante aux yeux de Spencer parce que Rosie était l'amie dont il avait besoin quand les choses ne vont pas vraiment. Actuellement, c'était un rêve qui l'avait retourné. Il ne savait plus vraiment pourquoi, ni comment, mais ce rêve le hantait. Cette voix, si familière et si étrangère. Si prenante. Elle avait saisi tout son être et l'avait bouleversé au point où toute la journée il y avait pensé. Il avait repensé et rechercher à qui pouvait être cette voix, où il l'avait entendu. Il avait en tête un regard, deux prunelles d'un vert éclatant et profond. Presque d'une couleur émeraude. Et ce soir, oui ce soir il s'était retrouvé parmi les chèvres parce qu'on son esprit c'était trop égaré. Et Rosie était là, elle l'avait aperçu seul, debout et s'il était là, il était évident que son être était ailleurs. Alors que la jeune femme l'aida, en se moquant avec douceur de son patron, celui-ci décida d'entrer dans le jeu. De plaisanter à son tour. De rire de soi et de la situation.

Rosie le taquina alors de nouveau avouant qu'il n'avait aucun secret pour elle. C'est fou ce que c'était vrai. Il n'arrivait jamais à lui cacher quelque chose bien longtemps, avec Rosie s'était naturel. Comme si au fond, elle avait ce côté magique de lui sous-titrer toutes les informations, en un battement de cil. Un sourire apparut sur son visage face à l'idée d'avoir un bouquet. C'était encore pire que de le voir avec une barbe. En sortant de l'hôpital, il se souvient d'une barbe qui cachait son visage. Il avait dû raser tout ça pour avoir l'allure d'un gentleman anglais. Parce qu'il était censé revenir d'Oxford, ce n'était pas rien. Il avait dû adopter un look qui soit à la hauteur de ses mensonges, tout simplement. Malheureusement, il devait une explication à la situation à la belle rouquine. Une raison qui explique pourquoi il était là, pourquoi il était si songeur et Rosie savait que Spencer ne pouvait rien lui cacher. Elle tenta même d'aborder le sujet en demandant si tout allait bien avec Jude. Au cas où le problème, ça soit elle. Elle était adorable à s'inquiéter pour lui et à espérer que tout aille bien dans sa vie. C'était Rosie après tout. Spencer se dépêcha d'avouer que tout aller bien et que ce n'était pas important. Il n'avait pas très envie d'en parler, lui-même ayant du mal à comprendre ce qui se passait actuellement dans sa tête.

C'était le genre de situation où on avait envie de parler à quelqu'un, d'exprimer le fond de sa pensée sans pouvoir réellement puisqu'on ne savait pas quel mot donner pour tel ou telles choses. En somme, c'était un cercle vicieux dans lequel Spencer avait du mal à sortir. Il avait arrêté de marcher et avait remis les mains dans ses poches, il respira l'air frais de l'endroit, loin de la pollution du centre de la petite ville. L'espace d'un moment, il eut l'impression que Rosie avait dit quelque chose. Mais il ne saurait dire quoi. Elle se retourna alors vers lui et le reprit. Elle savait qu'il mentait. Bien sûr que c'était important. Elle rajouta d'ailleurs une phrase qui fit de ce moment le genre d'instants qu'on gardés en tête. Qui marquait.

« - Oh Rosie. Ce n'est pas important, crois-moi. Juste un stupide cauchemar qui m'a un peu retourné. » Il n'y avait qu'elle pour le faire craquer comme ça. En deux secondes, il disait le fond de sa pensée. Comme par magie. Un énorme sourire sur les lèvres, il se rendit compte qu'Il avait envie de la prendre dans ses bras et il céda à cette pulsion. « - Je sais que tu es mon amie, je suis le tien également et si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, Super Spencer sera là. » Il laissa échappait un sourire avant de se détacher de son amie. « - La nuit va tomber, j'ai peur du grand méchant loup et y'a pas mieux que Rosie la belle pour me protéger, n'est-ce pas ma p'tite Rosie ? .» dit-il en riant alors et reprenant la marche avec Rosie, sa main autours de celle-ci.
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MessageSujet: Re: Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer]   Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer] EmptySam 25 Aoû - 14:59

Une bouffée de vent frais vint s’engouffrer dans les cheveux de feu de Rosie qui flottèrent un instant dans les airs. Elle vint les chercher avec sa main et les replaça derrière son oreille, gênée. Elle avait du mal à croire qu’elle était seule avec Spencer dans le parc. Certes, ce n’était pas la première fois qu’ils se retrouvaient intimement tous les deux. Il venait de temps en temps à l’appartement manger avec elle, et ils jouaient aux jeux-vidéo jusqu’à pas d’heure, riant de tout et de rien, oubliant tous leurs soucis, pour une soirée. Mais c’était totalement différent. D’autant plus que maintenant que Charlotte était en ville et avait emménagé avec elle, il y avait toujours un moment qui cassait tout. Quand sa sœur rentrait et brisait ce moment parfait où Rosie était seule avec Spencer. Et puis le reste du temps, elle ne le voyait jamais seul. Mais ce soir, ils s’étaient croisés par hasard et discutaient en paix, seulement interrompus par les « bêêê » des chèvres.

Ils s’éloignaient doucement de l’enclos, marchant côte à côte. Rosie n’avait pas pu s’empêcher d’insister et de chercher à savoir ce à quoi Spencer pensait. Puisqu’il semblait troublé, elle voulait l’aider, le réconforter peut-être. Sans même une idée derrière la tête, contrairement à d’ordinaire. Car lorsqu’elle faisait la gentille avec une personne autre que Spencer, ou Katherine ou Pandore ou sa sœur, ce n’était que par intérêt. Là, c’était naturellement qu’elle voulait lui apporter son aide, lui rendre un sourire sincère et non pas un qui cache quelque chose. Spencer était son ami. Ce n’était pas que son boss super canon. Spencer était ce genre d’homme un peu mystérieux, duquel on voulait tout savoir. Le genre d’homme qu’on avait envie de prendre dans ses bras et de rassurer, comme une maman. Le genre d’homme qu’on voulait mettre dans son lit, aussi.

Mais Spencer était inaccessible, indomptable, parfait. Rosie ne cessait pas d’aimer chasser, avec cette envie secrète pour personne de faire craquer Spencer. La chasse était plus amusante que la prise après tout, c’était connu. Néanmoins, si elle l’avait dans son filet un jour, elle ne l’abandonnerait pour rien au monde. C’était Spencer. C’était celui qui la faisait rire, celui qui la faisait soupirer, crier, pleurer, rêver, celui qui comptait le plus à ses yeux, masculinement parlant. Celui qu’elle ne voulait pas perdre, même si pour cela elle devait supporter de le voir dans les bras d’une autre. Un jour, oui un jour, il serait à elle. Mais en attendant, il n’était que son ami. Pas son petit-ami. Mais ami suffisait grandement, pour l’instant.

Rosie lui fit comprendre qu’elle n’insisterait pas, mais qu’elle voyait bien que quelque chose n’allait pas, et qu’elle le découvrirait. Il sembla un peu surpris mais lui assura que ce n’était pas important. Visiblement, ce n’était qu’un cauchemar qui l’avait mis dans cet état-là. Rosie se fit un petit film dans sa tête, imaginant que le cauchemar concernait une dispute entre Spencer et Jude, et finirait en rupture. Pour elle, ce serait un rêve, évidemment. « Oh ! » lâcha-t-elle simplement, pensive, quand alors il la prit dans ses bras et la sortit de ses rêveries. Voilà que c’était désormais lui qui la rassurait, avec ses bras réconfortants et lui assurant qu’il était là lui aussi si elle en avait besoin. Mais il ne se rendait pas compte qu’il n’était pas là de la manière qu’elle voulait.

« Je sais… » chuchota-t-elle à son oreille. Elle profita de son étreinte en éteignant mentalement le radar de la tête de Jude, se moquant parfaitement de dépasser les limites. Il se détacha d’elle et lui sourit. Elle lui caressa la joue tendrement, attendrie, et lui proposa de le ramener chez lui. Spencer répondit en riant un peu, elle lui sourit simplement, ravie du compliment, et ils reprirent leur marche tranquillement, collés l’un contre l’autre. « Tu sais, ce que tu viens de dire… que tu serais là si j’en avais besoin ? » demanda-t-elle en le regardant dans les yeux comme une enfant voulant une sucette, la mine narquoise et les yeux brillants. « Oh non ! Je crois que je me suis foulée la cheville, je vais avoir besoin de Super Spencer, là maintenant ! » ironisa-t-elle après avoir fait mine de faire un faux mouvement et après être tombée dans les feuilles mortes telle une drama-queen.

Cambrée, la main entourant sa cheville et boitant comme si elle avait réellement mal, Rosie sauta sur le dos de Spencer et entoura ses épaules avec ses bras, avant de poser son menton dans le creux de sa nuque. « Heureusement que tu es là, Super Spencer ! » dit-elle en souriant, les jambes pendues dans le vide, entourant la taille de son ami. Si quelqu’un les voyait, ils auraient sans doute du mal à croire qu’ils étaient employée et patron. Mais qu’importe, Rosie était plus forte que les autres, et elle crachait sur quiconque la rabaissait. Elle ferma les yeux un instant, savourant ce moment. Elle était juste bien. Et quand elle vit qu’ils étaient déjà revenus dans la ville, elle laissa échapper un soupir. Elle aurait aimé rester contre lui une éternité. Mais il y avait la réalité.
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MessageSujet: Re: Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer]   Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer] EmptyDim 2 Sep - 12:00


Il effleurait les pages de ce livre comme si c'était la dernière fois. Le regard lourd, il se perd dans ses idées, il s'enfonce dedans en espérant peut-être qu'un jour qu'il trouverait les réponses aux questions qui s'étaient jadis enfouie dans son âme.


Il n'y avait rien d'extraordinaire dans cette situation si ce n'est l'émotion qui était restée au fond de lui. La sensation horrible d'avoir oublié quelques choses, vécu quelques choses. Spencer laissa la légère brise refroidir sa peau. Plus la nuit avancée, plus la fraicheur faisait hérisser le poil de ses bras. Il y avait quelques choses chez Rosie de très rassurant, de très flatteur aussi. D'habitude cette situation l'aurait gêné, il n'aurait pas fait d'humour sur lui-même, mais avec elle c'était différent. C'était un plaisir de la trouver là, maintenant. Peut-être qu'au fond, le destin lui tendait une main. Que Rosie pourrait l'aider à se remettre sur pied, tant au sens propre qu'au sens figurée. Les chèvres, ce n'était pas non plus ses meilleures amies à lui, mais avec Rosie le monde prenait une autre couleur, quelques choses de plaisant. Il savait que Rosie était tout aussi ravie de le trouver et de passer un peu de temps ensemble, ben que rien n'avait été prévu.

Les amis, c'est un mot qui n'a pas vraiment d'importance dans la vie de Spencer. Adolescent, il en avait eu des tas. C'était le mec du lycée que les filles adulaient bêtement et il ne s'était pas privée de jouer avec ça jusqu'à ce qu'il rencontre les murs blancs de la section psychiatrie. Des murs qui l'avaient fait taire durant des années. Il n'était pas fou comme ceux qui hurlaient au désespoir seul. Il n'était pas cinglé au point de griffer les murs, de pleurer comme une enfant. Durant toutes ses années, seul, il avait été d'un calme effrayant. Il avait pris ce temps, il avait utilisé les silences qui l'avaient entouré et en avait déduit ce qu'il devait faire pour sortir et être cet être parfait que tout le monde voudrait voir rentrer d'une faculté aussi réputé qu'Oxford. Il était parfait, c'était le mot. D'apparence seulement et ça commencer à le torturer. Cet étrange rêve lui rappelait à quel point parfois les choses pouvaient être instables. Qui que soit cette fille dont la voix le faisait encore trembler, il ne ressentait pas le moindre regret à son égard. Face à sa haine, il n'avait aucune culpabilitée qui le rongeait. Il avait beau se convaincre que tout ça n'était qu'un rêve, qu'un stupide rêve, il savait que c'était plus. Que ça avait plus d'importance.

C'était un souvenir.

C'était l'impression qui lui était restée. Quand il essaye de se souvenir de ce jour où il avait enterré son frère, quand il y repense, quand il se revoit en train de plonger sa pèle dans le tas de terre pour ensevelir le coffre dans lequel Scott était plongé, il voyait bien que c'était un souvenir. Et cette sensation de certitude, il l'avait en se réveillant le matin. Il ne savait pas s'il pouvait réellement en parler, parce qu'au fond ça n'avait pas tant d'importance que ça. C'était qu'une voix, que des yeux, qu'une forêt parmi tant d'autre. Ça pouvait être lié à n'importe quoi. Il ne voulait pas que Rosie le voit comme un imbécile heureux qui prend des rêves pour des réalités. Il avoua tout de même que c'était un rêve qui l'avait tourmenté, rien de plus.

Ça pouvait être n'importe quoi, tant qu'il n'avait pas à dire les détails, ça allait. Visiblement cela suffit à la jeune femme puisqu'elle ne rajouta rien en dehors d'un « oh » assez étonné. Elle devait sans doute imaginer des cauchemars idiots où il avait pu rêver de quelqu'un mort. Le genre de truc qui fait peur à tout le monde. Une chose était sûre, au fond Spencer avait plus besoin de cette étreinte que Rosie. Prenant la jeune fille dans ses bras, c'était aussi un moyen de sentir son soutien à elle pour lui. Il senti son âme s'apaisait un moment, sa respiration reprit un rythme plus normale, plus calme, quand à son corps, il fut parcourait d'un frisson incroyablement rassurant. Quelque chose de magique dans ce léger moment qui n'appartenait qu'à eux. Il avait l'impression que ce moment se poursuivit, sentant la peau et la main de Rosie contre sa joue.

Reprenant la marche, l'un contre l'autre, les deux amis poursuivaient leur petit bout de chemin. Rosie reprit alors la parole, les yeux brillants. Elle ironisa alors subtilement en disant qu'elle avait mal à la cheville ce qui fit sourire davantage Spencer. Oubliant complètement les doutes qui s'étaient installés en lui, il regarda la jeune femme faisant mine d'avoir très mal. Il prit une pause de super héros un moment avant que celle-ci si saute sur son dos. Il attrapa ses jambes pour qu'elle tienne bien sur son dos. Il senti son épaule contre sa nuque.

« - Et heureusement que tu es légère dans ton genre. »

Dit-il le sourire aux lèvres. Ils marchèrent alors un moment dans le silence, ce qui était véritablement reposant. Porté Rosie était loin d'être désagréable, ça l'amusait même. Dire qu'il est censé être son patron, c'est assez drôle comme situation quand même. Lorsque ses pieds foulèrent le béton de la ville, Spencer regarda un peu partout.

« - Nous voilà de nouveau en ville, p'tite Rosie. » Il laissa la jeune femme redescendre de son dos, tranquillement et quand elle eut enfin les pieds au sol il s'étira un moment. Il faisait vraiment nuit maintenant, sans aucun doute. Direction chez Spencer, ou le dernier étage du bâtiment du journal. L'endroit où il avait une vue prenante sur le centre de la ville et sur les alentours. Le toit était tout aussi magique. Malheureusement, même une petite ville cachait les étoiles dans le ciel.

« - J'passe pour un mauvais patron si j'te dis qu'il reste pas mal de choses à boire chez moi et que j'aimerais bien en finir avec ses bouteilles avant qu'un soir je décide de me souler en mode solo comme un con ? »

C'était toujours plus drôle quand il était avec quelqu'un. Si son appartement était rarement propre, cette fois c'était entre le dépotoir et l'appartement propre. C'était l'étape où Spencer commence à laisser des choses traînaient un peu partout, bien avant que ça ressemble à des masses étranges et inconnu. Mais il n'aurait qu'à laisser Rosie un moment dehors le temps de tout cacher sous son lit. Ce n'était pas si désordonné que ça, juste un peu en bazar. Et avec Rosie il était persuadé que même en rangeant à la va vite, elle trouverait tout sous son lit en deux secondes.
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MessageSujet: Re: Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer]   Chèvre y es-tu ? [Rosie & Spencer] EmptyDim 20 Jan - 22:46

Là, juste ici, elle était bien la Rosie. Elle n’avait aucune honte à monter le dos de son patron, aucune gêne à poser sa tête sur son épaule, car, en réalité, elle était plutôt fière, et satisfaite. Se trouver là comme ça contre lui était une mini victoire. Jamais elle n’avait pu l’approcher d’aussi près. Finalement, les chèvres étaient peut-être des entremetteurs. Elles servaient à quelque chose elles, contrairement aux pigeons. Les bêtes n’étaient pas toutes si idiotes et inutiles après tout. Elle ricana à la remarque de Spencer et se positionna confortablement, ne faisant plus semblant d’avoir mal à la cheville. Les bras enroulés autour des épaules de Spencer, le menton posé dans le creux de son cou, Rosie regardait le chemin défiler au rythme de ses pas tout en humant son odeur. Chanel numéro cinq ? Hm… Non… Oh, aucune importance. Il sentait bon voilà tout !

Bientôt ils arrivèrent dans la ville, calme, noire et silencieuse, voire déserte. Complètement endormie. Taleville était toute petite et on n’y voyait pas grand monde la nuit, et celle-ci avait vite fait son apparition, recouvrant le ciel d’un manteau constellé d’étoiles encore timides. Rosie y perdit son regard un moment, contemplant et savourant ce spectacle, oubliant de descendre du dos de son patron. Celui-ci arrêté, il la sortit de ses rêveries. « Nous voilà de nouveau en ville, p’tite Rosie. » La rousse secoua sa crinière en entendant son prénom et descendit tranquillement de sa monture, laissant ses mains prendre tout leur temps et ses yeux s’y attarder un moment. Elle ne se priva pas de la vue non plus lorsqu’il s’étira doucement, un sourire un brin diabolique pendu à ses lèvres.

« Merci mon chevalier servant. Je vous congédie, pour le moment. » clama-t-elle en plaisantant. Un léger silence se fit, un temps d’hésitation, puis Spencer prit de nouveau la parole.

« J'passe pour un mauvais patron si j'te dis qu'il reste pas mal de choses à boire chez moi et que j'aimerais bien en finir avec ses bouteilles avant qu'un soir je décide de me souler en mode solo comme un con ? »

Rosie laissa échapper un rire qui se transforma en un petit gloussement continu. Elle, elle connaissait bien ces soirées arrosées où elle était seule, ou bien avec sa sœur, et paraissait complètement stupide. A la manière de Bridget Jones, elle s’en était enfilé des bouteilles, devant tous ces feuilletons pourris à l’eau de rose. Mais que dire, si ce n’était qu’elle refusait de se laisser abattre par le célibat, le boulot, et l’ennui de cette ville. A la place, elle choisissait la vodka, et Tchakaka. Amusée et soudainement très intéressée, Rosie lui répondit ironiquement :

« Je pense que tu me devras une augmentation pour ça, mais je veux bien t’aider à les vider, au risque de passer pour une mauvaise employée. »

La rouquine le gratifia d’un clin d’œil et d’un sourire narquois avant de lui prendre le bras et s’y accrocher comme une sangsue, prenant la direction du bâtiment du journal d’un pas assuré. « De toute façon, tout ce qui se passe au Daily Tale reste au Daily Tale ! » Bien entendu, si ça pouvait être plus que de boire avec son patron, ce serait l’idéal. Et plus si affinités. Mais Spencer était malheureusement chasse gardée. Au moins, elle avait déjà la chance de pouvoir passer du temps avec lui hors du bureau. Peut-être même qu’il se confierait ouvertement à elle s’il était un peu imbibé d’alcool. Ce serait vicieux d’en profiter, mais le vice était le maître mot de la rouquine. Elle ne laissait jamais passer une opportunité. Puis, ce n’était pas comme si c’était pour faire du mal. Pour une fois, c’était tout le contraire. Rosie se sentait concernée pour Spencer et voulait juste le rassurer, le consoler, le protéger, le guider. Être là pour lui, comme il était là pour elle. Ainsi, leurs silhouettes disparurent dans l’obscurité, ne laissant dans leur sillage que des rires, à la fois tristes et à la fois vrais.




SUJET TERMINÉ
Merci mon Spencoco ♥



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