Le Deal du moment : -15%
(Adhérents) LEGO® Icons 10318 Le Concorde
Voir le deal
169.99 €

Partagez
 

 Bienvenu au Marché

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Connor Stoker

Connor Stoker

→ INSCRIT DEPUIS : 08/11/2012
→ MESSAGES : 449
→ LOGEMENT : Une petite bicoque près de la forêt
→ JOB(S) : Membre du Conseil de Taleville
→ HUMEUR : SANG(sationnel)



MY LIVES ARE AWESOME ;
EVERYONE HAS A FRIEND :

Bienvenu au Marché  Empty
MessageSujet: Bienvenu au Marché    Bienvenu au Marché  EmptyDim 24 Mar - 22:12

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Grand Marché

Venez faire des affaires



Cette année nous tenions à rendre hommage à Ronnie BANNISTER qui vient de nous quitter.
Bien plus qu'un de nos concitoyens, il était l'âme même de ce marché. J'espère, en tant que successeur, arriver à honorer sa mémoire en continuant d'organiser avec cette même passion, ce marché qu'il aimait tant célébrer.

L’hiver s’endort peu à peu à Taleville, tandis que le printemps s’éveille à grands pas.

Malgré les évènements survenus récemment dans notre ville, il est important que nous célébrions l'arrivée de la saison renaissante. Procédons donc comme on dit "au ménage de printemps"
Ainsi chers habitants, vous êtes cordialement invités à venir au Grand Marché de la ville, qui s’étendra sur tout le mois et aura lieu tous les mardis matin au centre-ville.
Venez donc flâner entre les allées, acheter ce qui pourrait vous servir, ou non. Pour les plus téméraires, osez réserver un stand pour exposer vos affaires et ainsi jouer au parfait bonimenteur.

Venez nombreux...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Membre du conseil municipal et organisateur de l'évènement



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
Connor Stoker

Connor Stoker

→ INSCRIT DEPUIS : 08/11/2012
→ MESSAGES : 449
→ LOGEMENT : Une petite bicoque près de la forêt
→ JOB(S) : Membre du Conseil de Taleville
→ HUMEUR : SANG(sationnel)



MY LIVES ARE AWESOME ;
EVERYONE HAS A FRIEND :

Bienvenu au Marché  Empty
MessageSujet: Re: Bienvenu au Marché    Bienvenu au Marché  EmptyLun 1 Avr - 20:44

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
YOU TOOK MY LIFE
I take your life

Je n’étais pour ainsi dire pas habituer à mettre un costume cravate et à me rendre de bonne heure dans le bureau d’un notaire, qui visiblement avait d’autre préoccupation que de me recevoir. Mais telles étaient les dernières volontés de monsieur BANNISTER et au vue du respect que j’avais à l’égard de cet homme, je me devais de me plier aux tracasseries administratives. L’homme m’accueillit alors dans son bureau, tout aussi austère que le personnage qui me faisait face. Il s’assit enfin dans son fauteuil en cuir à roulette puis entra dans le vif du sujet et sortit tous les papiers que j’étais censé signer. Le notaire se lança ensuite dans un grand discours explicatif, il parlait en discontinu et moi soucieux de rester poli j’acquiesçais sans trop comprendre ce qu’il me racontait. Discrètement je regardais le cadran de ma montre et ne pouvait que constater bien malgré moi, la fuite inexorable du temps, temps que je perdais à rester ici. Je dus écourter le soliloque du notaire et lui fit comprendre que j’avais une journée chargée aujourd’hui. Il me regarda de travers, comme la plupart des habitants de la ville, mais me tendit tous les exemplaires à signer. Sans perdre plus de temps je me saisis du crayon et coucha ma signature sur tous les papiers. Une fois l’épreuve terminait, je repris en main ma canne, me leva tout en serrant la main du notaire puis quitta son bureau aussi vite que j’y étais entré.

Je n’étais pas plus soulagé pour autant. Il me fallait rejoindre la place centrale pour y installer les stands du grand marché que je devais organiser cette année.
Je n’en attendais pas autant, moi qui voulait participer à la vie de notre chère ville, je me retrouvais désormais à occuper le poste de conseiller municipal, étant ainsi au centre de bien des discussions.
Bref, avant d’aller jouer les gros bras, je devais retourner chez moi afin de récupérer les quelques vieilleries que j’avais prévu d’exposer. Certes je devais veiller au bon déroulement des choses, mais il me fallait aussi montrer l’exemple et participait activement aux activités. Je n’avais pas trouvé grand-chose, juste quelque vieux bouquins, de vieux bijoux, de la porcelaine et autre babioles ayant soit disant appartenu à ma famille.
La grande horloge indiquait à présent 8H, je pressais le pas pour rejoindre la forêt, j’avais déjà perdu assez de temps, inutile d’en perdre davantage. En moins de dix minutes j’avais franchis les abords de la forêt, passé le cimetière et atteint ma propriété. Une fois à l’intérieur, je pris la direction du hall pour regagner les étages supérieur afin d’y récupérer mes affaires. Au préalable, j’avais prévu de me changer afin de me débarrassé de mon costume cravate, mais j’avais perdu trop de temps. Tant pis pour l’allure, je pris le carton en main et descendit avec précaution les escaliers. Une fois l’opération accomplie je repris la route.

Le soleil commençait à se lever amenant avec lui une multitude de couleurs vives, le ciel était nue, sans le moindre nuages à l’horizon. A présent nul ne pouvait douter de l’arrivée du printemps.
Après avoir marché une vingtaine de minutes, j’arrivais enfin sur les lieux où déjà quelques employés municipaux avait commencé à installer les stands. Je posais alors mon carton, pour retirer ma veste de costume, puis je mis les mains sur mon nœud de cravate afin de le desserrer et enfin retirer cette entrave. Une fois la cravate enlevée je pus sans difficultés déboutonner quelques boutons de ma chemise. Une fois les manches remontées je pus me rendre utiles auprès des hommes présents. Il fallait que tout soit prêt avant l’arrivée des premiers badauds et même moi, qui n’avait pas l’habitude de me rendre utile, je devais mettre la main à la pâte.

Une heure s’écoula, le soleil commençait à me gêner, mais il n’était pas décidé à partir pour autant. Une fois tous les stands et tentes montaient, je me pris l’initiative de me diriger vers mes affaires afin de commencer à déballer tranquillement mon carton. Par mégarde je fis tomber quelque chose. Prenant appuis sur le rebord du stand, je pus m’abaissé pour ramasser une toute petite boite en carton que je pris en main. J’avais beau examinait l’objet sous toutes ses coutures, je ne parvenais à savoir ce que contenait la petite boîte. Curieux je ne pus m’empêcher d’ouvrir l’espèce d’écrin.
A ma grande surprise j’y découvris à l’intérieur une chevalière en argent massif, pourvus d’une pierre rouge sang en son centre. Sur le côté, l’anneau possédait des motifs aux lignes structuré. En y regardant de plus près, les motifs représentaient des croix inversées. Je découvris alors qu’à l’intérieur du bijou, il y avait une inscription ou peut-être était-ce un symbole. En tout cas cette trace m’était familière sans que je ne puisse comprendre pourquoi d’ailleurs. J’étais sûr d’avoir déjà vu ce signe quelque part.
Soudainement, je me mis à flancher, je dus alors m’asseoir, mes jambes ne parvenaient plus à soutenir le poids de mon corps, les tremblements reprirent.

-Non pas maintenant….

Je dus fermer les yeux un court instant pour calmer mes tremblements. Lorsque j’ouvris à nouveau les paupières je fus surprit de constater que je n’étais plus au cœur du marché, mais dans l’escalier froid d’une grande demeure qui ressemblait à s’y méprendre à la mienne. Je fus sous le choc lorsque je me vis face à mon père.

-Tu es la honte de cette famille. Tu ne fais jamais rien de ce qu’on attend de toi, tu n’es qu’un moins que rien, un parasite, un insecte. Ta mère aurait dû te laisser pourrir sur cette corde.

-Et vous donc père ?

Jamais je n’avais vécu cette scène, du-moins je n’en avais pas le souvenir. Je peinais à me reconnaître, il y avait quelque chose de tellement dérangeant dans mon regard, dans ma façon d’être. Je me sentais terriblement mal à l’aise, car j’étais incapable de savoir si cette scène avait réellement eu lieu ou si mon inconscient me jouer encore des tours.

-Regarde-toi, tu mènes une vie dissolue aux quatre coins du royaume. J’ai honte, tu salis le nom de notre famille.

Mon père porta sa main à sa poitrine, son cœur de pierre était-il devenu si fragile ? Moi, je restais là face à lui, impassible face aux malheurs de mon patriarche. J’étais si différent, le regard, le sourire, l’expression même de mon visage me dérangeait. Je ne voulais plus assister à cette scène, comme si inconsciemment je craignais qu’il ne se passe quelque chose. Je me trouvais tantôt fascinant, tantôt malsain, mais si différent de ce que je suis maintenant.

-Qui a-t-il donc père ?

A ce moment, mon autre moi se retourna et s’approcha de mon père. Il avait dans la voix tant d’assurance et dans le corps tant de prestance.

-Ainsi vous aviez un cœur !

-Qu’est-ce que tu racontes encore ?

-Bientôt père, je peux vous assurer que ce nom que vous chérissez tant, sera gravé à tout jamais dans l’Histoire.

-Tu es devenu complètement fou, ma parole.

-Pour qu’un homme devienne grand, il lui faut faire quelques sacrifices. N’était-ce pas votre devise père? Vous m’avez pris la femme que j’aimais, était-ce donc ça le sacrifice que je devais payer pour une quelconque grandeur. REPONDEZ !

-Je t’ai offert la meilleure des vies possibles

-Non, vous ne m’avez rien offert, vous m’avez tout pris. Vous m’êtes redevable père.

-Et que comptes-tu donc faire ?

-Vous prendre ce que vous m’avez pris, ma vie !

Je me vis alors saisir la nuque de mon père, lui plantait deux crocs acérés dans la carotide. Son sang, mon sang jaillissait alors de la plaie béante causée par la morsure. Une bague tomba au sol dans la mare de sang.

-Noooooon !!!!

Je venais de me rendre compte que j’étais à nouveau à Taleville, sur la grande place. Plusieurs regards interloquaient se posèrent sur moi. Je leur fis signe de ne pas s’inquiéter, que tout allait bien et je me repris enfin, ramassant avec précaution ma canne qui trainait par terre. Je me rendis alors compte que je portais la chevalière à mon doigt. Encore sous le choc de ce que je venais de voir, je m’empressais de la retirer et de la mettre dans la poche de mon pantalon. Il fallait que je me concentre, que j’oublie ce moment de faiblesse. Il fallait que j’agisse en parfait conseillé municipal, il fallait juste que je sois quelqu’un d’autre.

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
Revenir en haut Aller en bas
 

Bienvenu au Marché

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Believe In Magic :: Tout s'y joue-